Par Carole Pelletier
C’était dimanche dernier le 4 décembre, 11 heures, l’ouverture officielle du marché de Noël. Vingt-quatre marchands se partageaient quelque 29 tables. La plupart étaient fin prêts alors que d’autres, la tête encore dans les cartons, vidaient leurs derniers articles sur les tables couvertes de nappes blanches– Ouf ! Alors que des clients potentiels étaient déjà en train de considérer la marchandise.
D’où viennent-ils ces marchands ? De Verdun pour la plupart, insulaires pour la majorité, qui ont reçu le courriel d’invitation de La Station, les autres ayant été informés par transfert de celui-ci ou par le bouche-à-oreille. Cela dit, la place était remplie. La curiosité était au rendez-vous sur ce qu’on pouvait trouver d’une table à l’autre.
Prédominent le plaisir d’acheter ce tricot, ce bijou ou cette œuvre d’art qui fera sourire son destinataire, ou une jolie carte de souhaits généralement faite à la main. Il y avait un peu de tout en matière d’artisanat : les décorations et centres de table, les bijoux, le crochet, les encres alcools, l’aquarelle, les sérigraphies, la laine en kit ou déjà transformée en mitaines, cache-cou et bonnets, les livres de notes, les cartes de souhaits pour toutes les occasions, et même les cabanes à oiseaux. Je suis certaine que j’en oublie.
Tout se faisait dans la bonne humeur. Comme me disait une marchande : « Ça représente à peine une journée de travail et il y a tout ce monde ! Une superbe occasion alors ? Des Verdunois, des amis, de la famille et beaucoup de curieux, contents d’y être. Somme toute, une excellente journée !