Lancé il y a quelques semaines à peine par Madeleine Bachand (ci-haut, à gauche, avec Sylvie Champoux), une femme de cœur aux multiples engagements communautaires à son actif, le projet Pour une seconde vie a déjà permis à une dizaine de familles, principalement immigrantes, de recevoir du mobilier et de l’électroménager. Les besoins sont énormes, mais la générosité l’est autant.
Texte Marek Zielinski
Recherche Luz Garcia de Zielinski
Photo de Jack Northon
Désormais, avec ce projet spécifique pour gérer le stock et la distribution équitable, une nouvelle option s’offre à tous ceux qui veulent se départir de leurs meubles et appareils électroménagers. Ce départ fulgurant de l’initiative est dû au concours de plusieurs partenaires (La Table de concertation famille de Verdun, La Société de Saint-Vincent de Paul/conférence de Verdun, La Maison d’accueil des nouveaux arrivants, Action Prévention Verdun, Entre tes mains — pour la logistique —, et de la Caisse Desjardins de L’Île-des-Sœurs et Verdun pour l’aide financière).
Le mobilier est gardé dans un appartement qui sert d’entrepôt. Une chambre thermique permet un stockage sécuritaire, sans la menace de la prolifération des punaises de lit.
Tout est dans le nom
Rarement, un nom colle si bien à la vocation d’une association : Pour une seconde vie. Signification initiale : redonner une deuxième vie aux meubles et à l’électroménager. L’une des caractéristiques d’un pays bien nanti est le niveau de la rotation du mobilier.
Au Canada, on se débarrasse facilement de ses meubles, de ses frigos et de ses cuisinières. Il suffit de se promener le soir, la veille de la récolte des encombrants, pour s’en persuader. Les articles qui se retrouvent dans la rue sont encore en parfait état de marche, leur seul défaut est d’être un peu démodés, sans plus.
De l’autre côté, en grand pays d’accueil, le Canada doit accommoder des milliers de nouveaux arrivants chaque année. Qui dit migration, dit aussi frugalité — on arrive avec l’essentiel. Les besoins s’amplifient avec l’accession à un logement : ça prend des lits, des matelas, des chaises, des tables, un canapé, de l’éclairage. Et il reste la cuisine, avec son lot d’équipement absolument nécessaire : frigos, cuisinières, fours, ustensiles.
Signification plus symbolique : la seconde vie de ceux qui vont s’en servir. Nous avons déjà évoqué les immigrants, mais il y a une autre clientèle : les victimes de sinistres ou de la violence domestique, les personnes âgées démunies ou encore celles qui transitionnent de l’état d’itinérance vers la location d’un logement. Dans ces moments cruciaux, un petit coup de main est d’une importance capitale, vitale même, pour qu’un nouveau chapitre s’ouvre.
Appel aux bénévoles : déménageurs
Connaissez-vous ce nouveau projet dans notre belle communauté qui porte le nom
Pour une seconde vie.Grâce à cette initiative, des meubles et des électros sont déménagés vers ceux qui sont dans le besoin !
Les forts en bras, on vous attend !
Si l’entreposage et l’inventaire ne posent pas trop de problèmes, notamment grâce à Sandra Bustamante, qui identifie les familles en besoin (en collaboration avec CLSC et Action Prévention Verdun), la livraison s’avère être tout un casse-tête. « On manque de bras ! », résume simplement la situation, selon Madeleine, et profite de la tribune pour lancer un appel, une invitation à prêter main forte (au sens littéral) à la nouvelle association.
Si vous avez un peu de temps, un cœur généreux et quelques muscles à faire travailler, contactez l’association (pourunesecondevie10@gmail.com), qui dispose, elle, de l’équipement professionnel de déménageurs (sangles et diables). On vous attend !
