
Bruant hudsonien
Spizella arborea
American tree sparrow
Les oiseaux qui sont assez braves pour nous visiter seulement en hiver sont les bienvenus ! En effet, un oiseau qui vit ordinairement au Nord du Québec, descend vers le Sud jusqu’à nos mangeoires en ce mois de mars.
Cet oiseau téméraire est le bruant hudsonien. Ce petit bruant ne pesant qu’une quinzaine de grammes, niche au sol de la toundra ou aux limites nord de la forêt boréale de l’Alaska et du nord du Canada. C’est un oiseau grégaire qui se retrouve parfois dans une flopée d’oiseaux aux mœurs semblables. Parmi les juncos et les roselins, un oiseau se définit autrement qu’un moineau domestique, malgré une certaine ressemblance.
La calotte du bruant hudsonien est de couleur rouille sur fond de tête grise. Son plumage marron est liséré de gris, son ventre est blanc et ses flancs sont roux. Il possède deux bandes alaires blanches sur chaque côté du corps. Pour le commun des mortels, c’est vrai qu’il peut être confondu avec d’autres espèces de bruants. Pour l’ornithologue amateur, l’identification d’une espèce passe par l’observation des moindres détails.
En l’occurrence, pour identifier avec certitude le bruant hudsonien, on doit s’assurer de deux particularités uniques à l’espèce; son bec est bicolore, jaune en dessous et noir sur le dessus et il a une tache noire sur la poitrine. Ces deux marques distinctives vous assurent qu’il s’agit bien du bruant hudsonien.

Notre faune et notre flore verdunoise s’est temporairement endormie. Les espèces animales et végétales se font plutôt rares présentement. Ma volonté est de présenter des sujets actuels, de saison en saison. Le bruant hudsonien est venu au bon moment, le temps pour moi de capter en image son indéniable beauté.
Mario Lefebvre