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Samedi, 12 juillet 2025

Verdun + Île-des-Sœurs
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Les terrains verdoyants du Douglas

Faune et flore

Comme tout bon Verdunois, je ne peux passer sous silence l’effet apaisant que m’apportent les grands arbres centenaires que l’on trouve sur les terrains de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Résident à Verdun depuis toujours, je me rappelle les grandes marches que nous prenions étant jeunes, de la rue Melrose jusqu’au Natatorium pour aller s’y baigner. De l’autre côté du boulevard LaSalle se trouvait l’immense terrain vert de ce qu’on appelait à l’époque, l’Hôpital Douglas.

Là où mon intérêt se porte quand je circule dans ce secteur, est assurément sur les grands arbres matures qui bordent l’entièreté de cet immense terrain. Ces géants ont toujours attiré mon attention, et ce, encore aujourd’hui. Le matin à l’aube, une fine brume se forme sur les grands espaces de verdure, tel un manteau blanc miroitant au soleil. Le soir, une douce couleur orangée causée par le déclin du soleil vient jeter ses rayons entre les milliers de branches foisonnantes. 

L’emplacement du Douglas, agit comme une zone tampon entre l’est et l’ouest de Verdun. Situé entre la rue Stephens à l’est et la rue Leclerc à l’ouest, le grand parc de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas offre aux Verdunois.es une vue imprenable d’une beauté naturelle. Frênes, érables, ormes et chênes se marient dans un décor bucolique. Les deux allées principales, ornées d’arbres majestueux, donnent accès au boulevard Champlain au nord jusqu’au boulevard LaSalle au sud. Fait intéressant, des paniers en métal galvanisé ont été installés afin d’y jouer au golf frisbee. Rappelons qu’un des terrains est aménagé pour y jouer au cricket, à l’ultimate frisbee et au soccer.

Gardons à l’esprit et faisons tout notre possible pour préserver cet espace de nature incomparable. Des pétitions ont circulé dans les dernières années afin d’empêcher certains promoteurs immobiliers de s’emparer des lieux pour y construire condos et maisons de ville. Ces arbres qui vieillissent lentement se font parfois bousculer par les intempéries de Dame Nature. Verglas et forts vents viennent parfois ébranler leur fragilité, causant le bris de certaines branches vulnérables. Heureusement, dans la dernière année, on constate qu’un effort a été mis pour assurer la pérennité arboricole. L’espoir renaît, de nouveaux jeunes arbres feront de grands sapins Douglas de demain. 

Mario Lefebvre 

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