Il ne se passe une journée sans qu’un vulgaire reporter, destiné à la rédaction de légendes obscures ou de bas de vignettes moches, ou même à la chronique des cyclistes éraflés du genou le long de la piste cyclable des insulaires, n’est pas en haute estime les joviales qualités d’un photographe professionnel de renom qui a troqué sa récente cohorte de syndiqués pour se retrouver plus tard au sein d’un média hyperlocal de notre voisinage.


Évidemment, le fou de la queue de souris informatique n’allait pas comparer une vieille scène d’automne avancé à un oasis tout de vert vêtu, comme ceux que les saisons nous ont données ces derniers mois. Non mais… faut-il être un as de la pellicule filtrée pour rendre un saule pleureur aussi violent de beauté !

(Ciel ! Le vent chaudasse d’octobre m’avait prévenu de ne pas errer sur le gazon glissant sans avoir signé le plus beau des voyages – aux antipodes – qu’un collaborateur puisse faire à notre ami Jacques.
Photos de Jacques Northon