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Montréal
Mardi, 14 janvier 2025

Le grand défi de Patrick Mainville

Par Marek Zielinski
Recherche de Luz Garcia de Zielinski

« Les chaussures sont grandes, et ça fait un peu peur », avoue d’emblée Patrick Mainville, le nouveau directeur de la Société du développement commercial Wellington. Il remplace Billy Walsh, qui occupait le poste durant plusieurs années et qui a laissé une marque profonde sur tout notre quartier. Que notre cher Patrick soit rassuré, son pied est à la taille de la chaussure! Bien connu des Verdunois pour son implication et ses multiples projets innovateurs et rassembleurs, Patrick compte s’appuyer sur la formidable équipe qui soutenait Billy et qui le fera désormais pour lui.

Un facilitateur – le mot semble avoir été inventé pour et à cause de Patrick. C’est un homme aux talents multiples et doté d’une énergie inépuisable, qui rêve grand et qui accomplit souvent ces grands rêves. Originaire de Verdun, il se rappelle avec un zeste de nostalgie l’époque où notre quartier recevait régulièrement les grands événements, culturels et autres, comme rodéos (qui se tenaient au stade de football, inexistant aujourd’hui). Les Canadiens s’entrainaient à l’Auditorium, pour la plus grande joie des gamins qui pouvaient apercevoir leurs idoles de près. Dans ses nouvelles fonctions, Patrick compte tout d’abord relancer les projets qui ont été mis de côté pour cause de pandémie ou alors réduits en importance (la Cabane à sucre par exemple, qui a déjà accueilli le temps d’un weekend 100 000 visiteurs). Verdun a tout pour profiter de l’attrait touristique qu’exerce Montréal. Il est devenu l’un de ses quartiers les plus dynamiques, bien desservi par le transport en commun, avec une géographie et caractère bien distinctes, mais le plus important, avec une volonté politique pour appuyer les projets innovateurs, inclusifs et audacieux.

Au niveau personnel, Patrick voit cette nouvelle opportunité comme un autre échelon de son développement, une occasion unique pour élargir son champ de compétences, notamment comme gestionnaire. Bien qu’aimant les défis, Patrick avoue de se réveiller certains jours avec la sensation de vertige devant l’ampleur de la tâche. D’autres matins, c’est l’enthousiasme qui prévaut : avoir une tête pleine d’idées, et disposer d’un certain pouvoir pour les réaliser. Golda Meir, l’ancienne première ministre de l’Israël, disait que celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste. Patrick aime viser les objectifs qu’il définit lui-même comme inatteignables. Cela l’aide à sortir de sa zone de confort, d’explorer ses ressources, de se redéfinir.

La semaine prochaine, nous allons regarder d’un peu plus près quels plats nous mijote Patrick et son équipe. Nous verrons aussi qui se cache derrière sa motivation sans faille. À suivre!

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