Le conseil d’arrondissement de novembre avait l’allure d’une assemblée pendant un match de hockey, où chacun se demande où en est le pointage, sauf qu’ici c’est l’élection américaine qui troublait les pensées dans la salle du conseil.
Texte de Pierre Lussier
La mairesse Marie-Andrée Mauger a souligné en début d’assemblée, la fin de la troisième année de mandat de son équipe, remerciant au passage la fonction publique pour son engagement. Madame Mauger a dressé un court bilan à un an des élections de novembre 2025.
« Nous avons beaucoup travaillé à améliorer la vie démocratique et à mieux faire connaître les services qu’on offre.
Un boisé
qui suscite
des
commentaires
Courtoisie
Jean-Michel Nadeau (YouTube)
La mairesse a aussi parlé de mobilité durable et d’apaisement de la circulation, de plantation de 5000 arbres et de lutte contre les îlots de chaleur, sans oublier les interventions dans le domaine de l’habitation, notamment l’acquisition des Jardins Gordon et de terrains.
Rencontre le 26 novembre
La question des coupes d’arbres dans le Boisé Saint-Paul a suscité quelques questions et commentaires de résidents qui ont repris les propos de Paul Roux, publiés dans le journal La Presse récemment. La mairesse était préparée et n’a pas hésité à rappeler la certification du processus par le ministère de l’Environnement en précisant la compétence des ingénieurs forestiers qui travaillent au Service des Grands Parcs de la Ville de Montréal.
Marie-Andrée Mauger a aussi profité de l’occasion pour parler de sa rencontre avec Louise Gratton en zoom, il y a quelques semaines, à la demande de l’organisme Les Amis du Boisé et de son président Alain Bossé. Ce fut une rencontre très intéressante où Madame Gratton nous a fait part de ses réserves sur un abattage important des frênes morts ou malades en une seule année, selon Marie-Andrée Mauger.
La mairesse a rappelé le chiffre de 986 arbres à abattre et elle a insisté en invitant le public à une rencontre des ingénieurs forestiers de la Ville au Centre Elgar pour en discuter, le mardi 26 novembre à 19 h.
Il y a la bonne manière
et il y a
des moins bonnes manières
de circuler à vélo
Dans le bon sens, avec casque, arrêtés à la lumière rouge et conséquent des règles à suivre sur la route et les pistes cyclables…
Ou
À contre-courant ou dans un endroit illégal ou exclusif aux cylindrés, rien sur la tête et même avec la pédale glissante !
Vélos et immobilier
Marcel Bougie, un citoyen qui assiste souvent aux assemblées de conseil, se plaint du non-respect des règlements de la circulation par les cyclistes. Il cite notamment le cycliste qui a brûlé un feu rouge et qu’il a évité de justesse au volant de sa voiture. Visiblement fâché, le citoyen a dit souhaiter qu’on impose une taxe aux cyclistes, rappelant l’époque où des plaques d’immatriculation étaient obligatoires pour les vélos. La mairesse a dit douter de l’intérêt pour de telles plaques aujourd’hui absentes dans presque toutes les villes.
Une dame est venue se plaindre des frais considérables exigés aux propriétaires qui souhaitent fusionner les deux logements de leur duplex, affirmant qu’on devrait tenir compte des réalités de chacun, qu’on pense simplement à ceux qui souhaitent simplement agrandir leurs lieux de résidence pour répondre à des besoins familiaux. Depuis août 2024, on charge 1800 $ pour un tel projet. La mairesse a fait valoir la volonté de réduire le nombre de fusions en freinant ce genre de pratique.
Toujours dans l’immobilier, André Julien exprime qu’il y a une certaine confusion sur le développement du secteur Hickson-Dupuis, et qu’il souhaiterait qu’on explique mieux le fait que des terrains de ce quadrilatère appartiennent à d’autres propriétaires et ne sont pas touchés par l’annonce récente des travaux. Le projet de 200 logements sociaux sera mis en chantier sur un terrain de 3000 mètres carrés acheté par la Ville, et le démarrage des projets de construction exige la démolition de plusieurs bâtiments et la décontamination des sols. On parle de 12 à 18 mois.