Nature-Action-Québec a reçu un financement de 60 000 $ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), par l’entremise du Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent (PMB) et grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la vision maritime provinciale.
Cet investissement permettra de réaliser le projet de « Restauration de la bande riveraine de Verdun » au courant de l’année 2023 avec l’aide également de l’arrondissement de Verdun. Ce projet favorise la biodiversité en rive en limitant l’érosion des berges et la prolifération d’espèces exotiques envahissantes. Verdun possède près de 15 km de bande riveraine qui longe le fleuve Saint-Laurent dans la partie sud-ouest de l’île de Montréal.
Nature-Action Québec met en œuvre dans ce projet
des travaux de restauration dans deux sites ciblés,
un à l’extrémité sud des berges de Verdun et
l’autre à L’Île-des-Sœurs.
Plusieurs espèces fauniques à statut précaire y trouvent refuge, dont la couleuvre brune et l’Hirondelle noire. Toutefois, plusieurs problématiques environnementales ont été identifiées dans le cadre d’études antérieures. La coupe d’arbres riverains par le castor, la présence d’espèces végétales exotiques envahissantes et l’érosion menacent entre autres la biodiversité indigène de la bande riveraine.
La restauration des sites se déroule en deux temps. D’abord, on s’occupe du contrôle des espèces végétales exotiques envahissantes, telles que le phragmite ou le nerprun en retirant ces plantes. Dans un deuxième temps, de nouveaux végétaux sont plantés en remplacement, afin d’éviter la repousse et contenir la prolifération. Pour la plantation, plusieurs essences d’arbres et arbustes, non prisées par le castor, ont été choisies, comme le Pin, le Thuya et le Chêne. À cela s’ajoute des essences qui ont une croissance rapide, comme le Vinaigrier, ou produisent de nombreuses racines, comme le Noyer, permettant de retenir la berge et d’éviter l’érosion.
Source Arrondissement de Verdun
