Par Assal Ataeeyanlayegh
Collaboration spéciale
Huit mars, les élèves du monseigneur Richard ont marqué la journée des femmes avec l’amour, du soutien et de la joie. Cette journée est connue internationalement comme « la journée des droits des femmes ».
Cependant, pour montrer son aide et son appréciation à tous les élèves de l’école, elle était invitée à dessiner des étoiles sur leurs mains et à porter des jupes. Comme Corinne Sarrasin, la présidente du comité féministe de l’ÉSMR clarifie : « Les vêtements ont vraiment de la signifiance dans le féminisme depuis les premiers mouvements. Donc le symbole est approprié. Évidemment, être une femme c’est plus que de porter une jupe, mais quand quelqu’un porte une jupe dans ce genre de journée organisée ça représente du soutien au combat contre le sexisme et quand les gars en mettent, ça aide à déconstruire la masculinité toxique. Un petit pas à la fois, mais c’est un bon début. Je veux juste souligner que nous ne sommes pas les premiers à organiser cette journée ; il y a eu une vague de journées jupe dans les écoles secondaires l’année dernière, pour dénoncer le double standard dans le code vestimentaire. On s’est dit qu’organiser une journée de la sorte, cette année aussi, serait cool. On a choisi la journée de la femme parce que les doubles standards, le sexisme et la misogynie c’est majoritairement les femmes qui le subissent. »
Cette journée rayonnante a été mémorable à notre école. Tout le monde s’est montré solidaire dans le chemin d’égalité hommes femmes. Dès notre entrée à l’école, on entendait les enseignants, les surveillants, les élèves… se disent « bonne journée de femme ».
En étant une femme, je me suis sentie vraiment valorisée quand j’ai vu mes amis garçons qui portaient des jupes, ils nous ont montré qu’ils n’ont aucune honte des vêtements féminins et qu’ils sont très ouverts à se mettre dans nos souliers. C’est pourquoi je trouve que le titre « moustache et jupe » présente parfaitement notre journée des femmes.