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Jeudi, 05 décembre 2024

Des chiffres, des lettres et les Affaires

Dominic Bertrand, directeur général du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, remplit l’invitation devant le Réseau Affaires Verdun

Texte Robert Leduc

Le directeur général du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), Dominic Bertrand, a répondu à l’invitation du Réseau Affaires Verdun (RAV), jeudi dernier, 27 avril, parlant ainsi devant une cinquantaine de personnes réunies pour un Midi-Motivation, au restaurant Crescendo.

M. Bertrand, qui vient d’accepter un mandat de deux ans à l’Institut national d’excellence en éducation (INEE), s’est dit ravi d’être devant des gens d’affaires.

Il n’a d’ailleurs pas manqué d’associer affaires et réussite scolaire, en disant que les jeunes étaient ainsi amenés vers le travail. « Les entreprises assurent une formation sur mesure », a dit le conférencier invité, citant en exemple les stages en entreprise et le mentorat qui favorisent la socialisation et l’alphabétisation. « Ça sert de déclic, c’est le bouton ON », a lancé le professionnel en éducation comptant près de 30 ans de service.

La diplomation en hausse

Des chiffres, Dominic Bertrand en a donné beaucoup au cours de son allocution. Il était visiblement fier de parler d’une diplomation toujours en hausse au CSSMB, se situant autour de 88 %, dont 85 % chez les garçons, « parmi les plus hauts taux au Québec », estime-t-il. Un taux qui pourrait même passer à 90 % : un objectif que vise le Centre de services scolaire dans un avenir rapproché.

Le CSSMB compte 11 600 employés et dessert plus de 75 000 élèves dans 16 écoles, dont 10 à Verdun : neuf primaires, une secondaire, un centre de formation professionnelle (CFP) et deux centres d’éducation aux adultes (CEA).

«Chaque élève a droit à sa réussite.»

Dominic Bertrand, DG de la CSSMB. (Photo Jack Northon)

Le droit à la réussite

« Chaque élève a droit à sa réussite », a déclaré Dominic Bertrand, faisant l’étalage des bons coups du CSSMB, dont l’accueil de 650 étudiants étrangers en formation professionnelle et la création de 300 classes d’accueil pour l’intégration des nouveaux arrivants. « Cela fait toute une différence dans la communauté », a-t-il déclaré.

« Il faut valoriser la formation professionnelle dans le public, a aussi avancé M. Bertrand. On a des gestes à poser, beaucoup de travail à abattre pour la faire connaître et faire développer des talents. Il y en a beaucoup. »

C’est la présidente du Réseau Affaires Verdun (RAV), Josée Léger, qui a remercié le conférencier invité. « Je suis impressionnée. J’ai appris beaucoup de choses, a-t-elle dit. Je comprends aussi que la conjoncture affaires et éducation est un succès ».

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