Normand Houle, passeur de mémoire
Société d’histoire et de généalogie de Verdun
La superbe construction que l’on retrouve à l’intersection des rues de l’Église et Wellington est assurément en tête de liste des édifices emblématiques de Verdun. L’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a été et demeure toujours un des joyaux collectifs qui se doit d’être protégé. La Société d’histoire et de généalogie tient à souligner le travail colossal qui se fait depuis plusieurs années par les membres de la Fabrique et les équipes de bénévoles impliqués dans l’énorme travail de restauration et de mise en valeur du lieu.
Cependant, comme vous le savez, la SHGV s’intéresse aux petites histoires du quotidien. À ce chapitre, vous comprendrez qu’avant de se rendre aux années 2000, l’église est déjà passée par certaines retouches ou améliorations. Grâce à quelques documents qui nous ont été gracieusement offerts par M. Jean-Marie Plante, nous avons retracé qu’en 1954, sous le règne du curé Édouard Lafortune, des travaux de lavage, de peinture, de vernissage de plancher et de dorure avaient été effectués. La compagnie du peintre Edgar Dutil, ayant pignon sur la rue Wellington, avait alors facturé la Fabrique pour plus de 23 000 $. Dans Paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, écrit par le curé Signori, on apprend qu’au niveau de la décoration, les dorures de l’église seraient parées de feuilles d’or véritables et non pas de peinture dorée.
Soyons fiers et orgueilleux d’un bâtiment que l’on peut considérer comme notre cathédrale verdunoise.
Sources : SHG 10-064, courtoisie Jean-Marie Plante.
Paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun, curé Bernard Signori, 1999.
