– Véronique Tremblay, Projet Montréal
Par Pierre Lussier
Originaire du Saguenay, Véronique Tremblay s’est installée à Sherbrooke et a complété un baccalauréat en psychologie. Après quelques années en Estrie, la jeune femme s’établit à Verdun dans le quartier de l’Île-des-Soeurs qu’elle habite depuis 25 ans. Conseillère d’arrondissement du district Champlain-L’Île-des-Soeurs depuis 2017, Véronique Tremblay brigue cette année, les suffrages comme conseillère de ville sous la bannière de Projet-Montréal.
Véronique Tremblay ne fait pas carrière en politique : « je ne suis pas une guerrière – s’empresse-t-elle de dire, j’ai un profond respect des citoyens et de leur implication ».
On a tous compris qu’elle n’aime pas les querelles partisanes qui ne servent pas l’intérêt des citoyens.
La candidate a quitté le parti de Denis Coderre en juillet dernier pour adhérer à Projet Montréal et faire équipe avec Marie-Andrée Mauger à la mairie de Verdun. « Marie-Andrée fait un travail intelligent, elle est de son époque et elle est créative », insiste Véronique Tremblay.
En devenant conseillère de ville, la candidate sait qu’elle aura un pouvoir plus étendu et une plus grande influence sur les dossiers, notamment parce qu’elle siègera à la Ville-Centre et à l’arrondissement.
Pour Tremblay, la priorité qui retient son attention à L’Île ce sont les infrastructures qu’il faut améliorer, en particulier pour occuper les jeunes avec des installations sportives. On parle même d’un Centre aquatique. Question de sécurité, la candidate entend assurer la présence permanente jour et nuit d’une autopatrouille de la police à L’Île-des-Soeurs.
Dans le secteur de Champlain, Tremblay mise beaucoup sur le développement du quadrilatère Hickson-Dupuis avec des logements sociaux et des logements abordables et un pôle d’emplois regroupant des PME et des entreprises de service, restaurants et autres commerces. « La pandémie nous a démontré que les parcs sont comme la cour arrière des familles », a constaté la conseillère, d’où l’importance de les améliorer.
À propos du projet de passerelle entre les deux rives, Véronique Tremblay y voit un trait d’union entre deux communautés. On en parle depuis plus de 50 ans et, d’ailleurs, le boulevard Marguerite-Bourgeoys à L’Île est dans l’axe de la rue Galt, sur la terre ferme ce qui n’est pas l’effet du hasard.