Chez Lili & Oli, la mairesse de Verdun et la sociologue échangent sur le sujet: Jasons transition
Texte de Robert Leduc
À l’initiative de la conseillère d’arrondissement Céline-Audrey Beauregard et de la bénévole Clélia Sève, la mairesse de Verdun, Marie-Andrée Mauger, et l’écosociologue Laure Waridel se sont rencontrées pour discuter d’environnement et d’écologie, au cœur de la Promenade Wellington.
Cette toute première rencontre entre ces deux femmes engagées, bien connues dans la sphère publique, a eu lieu le jeudi 11 mai, au café Lili & Oli, rue Wellington. Elles ont pris la parole devant une quinzaine de personnes, parmi lesquelles se trouvaient la conseillère de ville Véronique Tremblay, la copropriétaire de la boutique Harricana Mariouche Gagné, la grande bénévole verdunoise Ann Guy, la dessinatrice Lou Drouin et la photographe Julie Durocher.
Dans une ambiance intime et chaleureuse, assises sur des tabourets, face à leur auditoire déjà conquis, les deux femmes ont échangé leurs points de vue et discuté de la transition et du rôle des villes et municipalités pour « choisir aujourd’hui ce que sera demain ».
Amour, passion, action
Selon Laure Waridel, « l’engagement citoyen doit se refléter dans l’action politique ». La militante écologiste, autrice et cofondatrice de l’organisme Équiterre, a réalisé personnellement, au cours de ses études doctorales, que « l’action pour la transition écologique doit toucher le cœur. Il faut d’abord aimer; et il y a de l’espoir dans l’action. »
Selon Marie-Andrée Mauger, la responsabilité citoyenne passe par la vie de quartier et le commerce équitable, entre autres, pour diminuer notre empreinte environnementale. « Un geste à la fois », dit la mairesse de l’arrondissement de Verdun, ajoutant que pour changer nos habitudes bien ancrées, comme la gestion des déchets et le stationnement sur rues, « il faut y aller pas à pas… et à petits pas ».
« Je suis venue en politique pour changer le monde », a lancé la mairesse en cours de conversation. Elle a aussi confié que « le pouvoir, c’est diffus, parfois dur à assumer. »
Le pouvoir, ça intéresse aussi l’écosociologue. Laure Waridel ne ferme pas la porte à la politique active, mais pas tout de suite, occupée pour le moment par sa vie familiale. Elle l’a dit assez clairement en cours de conversation, en faisant face à son interlocutrice.
En répétition depuis 30 ans
Dans la cause environnementale, Laure Waridel a l’impression d’être « en répétition depuis trente ans ». Pour elle, c’est un travail d’engagement qui la rend « plus utile et plus heureuse ».
Dans cette foulée, dans ce mouvement d’action en continu, Laure Waridel a annoncé qu’un événement aura lieu le 29 septembre, dans le cadre des Journées de la culture, intitulé Ensemble pour nos enfants.
Ce sera encore une occasion de parler de « transition écologique, du Pacte vert et de ses enjeux, d’éducation, de créativité et de justice climatique », espère Laure Waridel, pour qui « le mouvement citoyen est un espoir, tous ensemble, pour le Québec ».