Originaire de Verdun, Jacques Maltais est retraité au Canadien national. Depuis cinq ou six ans, Jacques habite à Val-David, mais il a toujours pris le temps de penser à son principal hobby, celui d’aller pêcher sur le fleuve, plusieurs fois par semaine, et ce près de 52 semaines par année, dit-t-il fièrement.
Hier, il a emporté son grément pour renouer avec son fleuve bien aimé. Plusieurs amis s’est joint à lui en respectant la fameuse distanciation sociale. Certains ont tenté de faire l’accolade mais, peine perdue !
Après une journée complète, 25 brimbales, mais « un » seul poisson. Le principal intéressé prétendait que c’était un « carangue », l’autre a mentionné un « omble chevalier », un troisième « une carpe »… Toute une histoire, c’était… un poisson rare pour nos eaux, pour nos yeux ! Et, si c’était le cas, cela voulait dire que l’eau du fleuve « est très propre ». Ce poisson est peut-être interdit de pêche donc, Mr. Maltais a fait ce qu’il fallait faire…
Cette journée n’a peut-être pas été fructueuse sur le nombre de prises, mais cette bande d’amis, dont quelques-uns se connaissent depuis la tendre enfance, a été riches en émotions.
Le confinement pèse lourd sur tout le monde et ceux-ci n’en font pas exceptions.
Quelques autres noms de pêcheurs : Jean-Guy Maltais, le frère cadet, Alain Lajeunesse, Martin Noël.
PS : Faute d’encre… pour la rédaction ; je n’ai pas été en mesure d’exprimer avec exactitude tout ce que j’ai vu et vécu pour cette sortie sur le fleuve. Mais je peux dire qu’il y avait beaucoup d’émotions sur le fleuve, cette bande de solides gaillards vivant les mêmes choses que tout le monde, certains ayant des enfants ou des conjointes qui travaillent dans le domaine de la santé et d’autres services essentiels, des parents et des petits enfants qui ne voient pas. Se « voir » dans ce décor magnifique a vraiment été un baume dans cette période difficile. Néanmoins, la satisfaction n’était pas entière ; il aurait fallu quelques bonnes accolades. Pour cela, il faudra encore attendre…