La Maison du développement durable
Par Marek Zielinski
Recherche LUZ Garcia de Zielinski
La protection de l’environnement se décline dans une variété des formes et d’actions. En espace de quelques dizaines d’années, nous sommes passés de gestes simples aux concepts élaborés qui touchent tous les domaines de la vie moderne. La construction immobilière a bénéficié particulièrement de cette approche et propose aujourd’hui des modèles qui répondent aux exigences écologiques les plus élevées. Montréal se trouve à la pointe de ce mouvement, autant dans la réflexion que dans l’application pratique de nouvelles techniques mises au point.
La Maison du développement durable en constitue l’exemple parfait. Sa construction a débuté en 2010, mais l’idée remonte à 2002, grâce à l’organisme Équiterre qui a lancé le projet sensé répondre aux besoins et attentes en matière de l’écologie et du développement durable. La Maison a ouvert ses portes au mois de septembre 2011, en plein cœur du Quartier des spectacles.
La Maison est devenue depuis un lieu incontournable d’échanges, de rencontres et d’événements pour tous les acteurs et sympathisants du développement durable. Elle est le siège de huit organismes-membres fondateurs et abrite une douzaine d’autres, tous œuvrant dans le vaste champ de l’écologie, droits humains, protection des consommateurs et vie durable. La Maison elle-même, par sa conception, est un exemple unique de ce qui se fait de mieux en développement durable et respectueux de l’environnement. Elle est certifiée LEED (Leadership in Energy and Environnement Design) Platine NC en milieu urbain, la première au Canada. En 2019, plus de 60 000 personnes ont visité la Maison, soit dans le cadre d’événements, de visites guidées ou encore par la location de salles. Il y a huit espaces locatifs sur place, qui offrent tout l’équipement nécessaire à la tenue de conférences, colloques ou autres activités. La Maison propose une programmation propre de plus de 50 événements par année qui accueillent près de 9000 personnes.
Deux Verdunoises, Maude Desbois et Marie-Ève Bergeron, font partie de l’équipe de la Maison, dans le département des communications. Maude a aussi la charge de la programmation, tandis que Marie-Ève s’occupe de la mobilisation. Deux femmes passionnées par les enjeux du développement durable, compris dans le sens large, qui englobe les droits humains, l’écologie, l’éducation et tout ce qui prépare le monde de demain, plus juste et plus équitable.
Deux femmes, deux parcours, même vision du monde. Maude est comédienne, chanteuse et danseuse de formation, qui durant 10 ans a lancé et géré ses propres entreprises avant de joindre l’équipe de la Maison. « L’équipe de direction (…) m’a approchée au printemps 2021, précise Maude, après que j’ai eu envoyé ma candidature spontanée afin de me proposer un contrat d’un an pour assurer l’élaboration et la gestion des événements de leur 10e anniversaire ainsi que le volet des communications. Voyant la possibilité d’occuper un poste créatif, dans mon domaine, au sein d’une belle équipe, avec en plus des valeurs et une mission que j’embrasse depuis toujours dans mon quotidien, cela me semblait être la recette parfaite! J’ai accepté et débuté mon aventure à la mi-juin 2021 ».
Marie-Eve a œuvré durant 20 ans dans le monde des médias. « J’étais responsable des communications internes et externes, nous explique Marie-Eve, et de la mise sur pied de partenariats bénéfiques pour les parties impliquées. Je suis en poste à la Maison du développement durable depuis septembre dernier en tant que Cheffe des communications et de la mobilisation.
Le Carrefour de synergies fait partie des responsabilités assumées par mon équipe, alors j’y suis impliquée au niveau de l’idéation et du soutien pour le bon fonctionnement. La diversité des sujets et la passion des gens qui y contribuent sont immenses, c’est tellement motivant ! ».
Il serait difficile de trouver des ambassadrices aussi passionnées de notre arrondissement, qui est aussi le leur. Les deux apprécient l’omniprésence de la nature, la proximité du fleuve et la diversité des commerces de la rue Wellington. Pour les deux, la rencontre avec notre quartier a été un vrai coup de foudre, instantané mais durable, car aucune ne s’imagine maintenant vivre ailleurs. À la beauté de lieux s’ajoutent les qualités de la communauté, qui est tissée serrée et innovante dans la manière de s’organiser et s’entraider.
Pour la rubrique Chapeau aux gens et aux lieux de ma communauté
