Voici ce qu’ont appris les quelque 160 personnes qui ont participé en ligne à une assemblée d’information sur les travaux de construction du Réseau Express Métropolitain (REM), à l’Île-des-Soeurs.
Un texte d’Alain Charbonneau
Les automobilistes devront encore être patients en 2021, il y aura des fermetures périodiques du boulevard René-Lévesque afin de transformer le rond-point Claude-Robutel (Pointe Nord). Le carrefour giratoire actuel sera remplacé par une intersection en forme de T.
Il y aura aussi à l’occasion des fermetures de la rue du Pont Champlain, mais le constructeur évitera d’effectuer ces fermetures en même temps que celles du boulevard René-Lévesque.
Une voie dans chaque direction de l’autoroute 15 restera fermée, au nord du pont Samuel-de-Champlain, afin de compléter l’érection de la structure métallique de la station sur les fondations qui sont presque terminées.
Y aura-t-il des feux de signalisation devant la caserne de pompiers sur le boulevard René-Lévesque, ainsi que devant le débarcadère ? La question est encore à l’étude. Non, les abris pour les trois autobus ne seront pas chauffés.
Les résidents de la Pointe Nord auront un accès direct à la station du REM à pied ou à vélo, mais les automobilistes qui voudront déposer ou prendre des usagers devront le faire par la rue du Pont Champlain. Après avoir fait leur arrêt au débarcadère, les voitures devront emprunter la rue du pont qui demeurera à sens unique pour aller joindre la rue Place du Commerce.
Tel que déjà annoncé, il n’y aura pas de stationnement incitatif près de la station du REM. Une vingtaine de supports à vélos sont prévus.
Non seulement y aura-t-il des ascenseurs pour accéder à la station, celle-ci sera aussi dotée d’escaliers mécaniques.
Oui, il y aura des câbles électriques (caténaires) qui pendront au-dessus des voies, même à l’Île-des-Soeurs. Une alimentation des trains par le bas n’a pas été retenue à cause de la rigueur de nos hivers.
Au sujet de l’inquiétude quelques fois soulignée, que les wagons en provenance de la Rive-Sud seront pleins à l’heure de pointe du matin lorsqu’ils arriveront à l’IDS, le responsable de l’exploitation chez CPDQ Infra, Mario Beausoleil, se fait rassurant. Chaque rame de quatre wagons peut transporter jusqu’à 780 personnes et la fréquence des rames peut être rapprochée jusqu’à 90 secondes, c’est-à-dire le maximum que permet la technologie actuelle des trains sans conducteurs.
Des portes palières, aussi appelées façades de quai seront installées sur tous les quais du réseau. Sécuritaires, celles-ci seront alignées avec les portes des wagons. À l’arrivée d’une rame, les usagers sur le quai pourront connaître le taux d’occupation de chaque wagon et choisir en conséquence dans lequel ils voudront monter.
Puisqu’il s’agit d’un train léger, les départs et accélérations se feront en douceur ; les arrêts aussi, ce qui limite les bruits.
La station de l’IDS sera distinctive avec une décoration intérieure blanche.