D’entrée, il vous faudra jouer à la baballe avec Oreo, ci-haut
— « je vous conseille d’accepter, il peut se faire insistant ! »
Ce petit chien est la mascotte du centre…
Texte Marek Zielinski
Recherche Luz Garcia de Zielinski
Photos de Jack Northon
Ça bouge déjà en arrivant devant l’immeuble qui abrite le CrossFit 514, au 1215 Hickson à Verdun : une dizaine de coureurs à pied font le tour de la bâtisse, chacun à son rythme. Le centre dispose d’assez d’espace autour pour faire ça en toute sécurité : adossé au canal Lachine, il se trouve au bout de la rue sans aucun trafic. Aussitôt entrés, il nous fait faire le tour de cet immense lieu entièrement voué au bien-être de ses membres. Lancé officiellement au mois d’avril de cette année, CrossFit 514 occupe un ancien édifice industriel qui a été adapté à ses besoins. Nous avons beaucoup entendu parler du projet de la revitalisation du secteur Dupuis-Hickson de Verdun, un simple tour à CrossFit 514 vaut mille mots pour illustrer toute l’ingéniosité déployée pour aménager ce lieu tout en gardant son cachet d’origine.
Au royaume du bien-être
Nous avons été reçus par le tandem qui est derrière ce projet : Xavier Lessafre et Yanka Pelletier. Leur complicité et complémentarité sautent aux yeux. Chacun a apporté une expertise unique — Yanka est un homme d’affaires expérimenté qui s’occupe de la gestion et de la stratégie de développement, tandis que Xavier a un œil sur l’aspect créatif, la programmation et le contenu. En sportif accompli, Xavier s’est établi il y a 14 ans à Montréal en venant de la France. Il attribue à la pratique du sport son goût du dépassement de soi, sa discipline et son bien-être en général, lui qui vient de la banlieue parisienne souvent marquée par la violence et l’intolérance. Je ne peux que souscrire à deux mains à cette assertion, ayant grandi auprès d’un athlète de haut niveau. L’engouement actuel pour l’activité physique coule de la même source : notre bien-être ne dépend que de nous. Le concept de CrossFit répond aux nouveaux besoins en matière d’entraînement, offrant une gamme complète de programmes et d’exercices adaptés à tous les niveaux. La mise en forme requiert de la routine, qui est nécessaire pour progresser, mais la même routine peut devenir lassante et démotivante. C’est là que le CrossFit se révèle si efficace. Je vous invite à jeter un coup d’œil sur le site web du centre pour découvrir les programmes offerts, qui incluent même, et c’est une exclusivité, les enfants dès l’âge de trois ans. Pendant que les entraîneurs chevronnés s’occupent de plus petits, leurs parents peuvent en toute quiétude suivre leur propre programme.
Commencer par un Hyrox
Yanka a longtemps œuvré dans le milieu du cinéma, il en a même géré un. La rencontre avec Xavier s’est avérée décisive pour tenter sa chance dans l’industrie du bien-être physique. CrossFit 514 est dans sa première année d’activité, mais le concept a déjà fait ses preuves : les inscriptions sont en constante hausse et le contenu en permanente diversification. L’espace est exceptionnel, et il faut vraiment le voir pour y croire, et le service offert rien de moins qu’exceptionnel. Plus de 12 000 pieds carrés comportent plusieurs salles, chacune adaptée à la pratique d’une discipline spécifique : haltérophilie, gymnastique ou vélo stationnaire en groupe. Il y a même un espace extérieur pour s’y entraîner quand le temps le permet (vous y remarquerez un stock des pneus géants, pesant jusqu’à mille livres, si jamais vous voulez jouer avec !).
Le 28 et 29 septembre prochains CrossFit 514 organise un demi-Hyrox et vous êtes tous invités à y participer. Il s’agit d’une belle opportunité pour découvrir ce centre et évaluer ses propres capacités, dans un contexte sécuritaire et convivial. Hyrox est une course de 8 kilomètres, avec 8 stations d’entraînements fonctionnelles. Le demi-Hyrox que propose CrossFit 514 est en format réduit de moitié, donc accessible au plus grand nombre de participants. Pour en savoir plus, suivez le lien ci-dessous.
Notre belle visite chez Yanka et Xavier, et leur douzaine d’employés, s’est terminée comme elle a commencé : par une partie de baballe avec la mascotte, Oreo, un petit bout de chien qui est à lui seul la raison suffisante pour y faire un tour.
