Les mesures exceptionnelles mises en place pour contrer la pandémie sont essentielles pour protéger la population. Cependant, elles modifient les habitudes de vie et peuvent avoir des effets négatifs sur le niveau d’activité physique, la nutrition et la santé mentale des aînés, ce qui peut mener au déconditionnement.
Le déconditionnement consiste en l’ensemble des conséquences physiques, mentales et sociales reliées à l’inactivité, à une période de sédentarité ou à la sous-stimulation intellectuelle et sociale.
Bien que ses effets soient généralement réversibles, il a un impact négatif sur l’autonomie. Les aînés y sont particulièrement à risque en contexte de pandémie.
Plusieurs complications peuvent également survenir avec le déconditionnement. Il peut s’agir :
- d’une perte de masse et de force musculaire ou de troubles de l’équilibre et de la marche qui augmentent le risque de chute et de fracture;
- d’une détérioration de la mémoire;
- de confusion;
- d’une diminution des capacités cardio-respiratoires accompagnée d’un risque d’insuffisance cardiaque et d’infection;
- de la difficulté à conserver ses capacités
- d’entretenir sa maison,
- de monter les escaliers,
- de faire des activités physiques ou sportives habituelles,
- etc.
L’ensemble de ces complications peut mener à une hospitalisation. Il importe donc d’agir rapidement et de ne pas hésiter à faire appel à un professionnel de la santé au besoin.