Normand Houle, passeur de mémoire
Société d’histoire et de généalogie de Verdun

Dans les années 1970, Verdun bénéficiait d’une bonne affaire en utilisant la terre des travaux d’excavation du métro afin de remblayer ses berges. Tout en respectant la permission accordée, à l’époque par le ministère des Richesses naturelles, Verdun se projetait vers l’avenir. N’ayant été de cette opportunité financière, il est probable que l’administration municipale n’aurait pas engagé les sommes nécessaires à la réalisation du parc-promenade que nous connaissons aujourd’hui.
En remplissant les grèves et le lit du fleuve, on affirmait agir pour l’avenir et dans l’intérêt du public. En effet, la permission du ministère était conditionnelle à un projet qui soit fait à des fins d’intérêt public.

Le parc riverain que nous connaissons aujourd’hui, autant que notre rue la plus cool au monde, où l’Auditorium de Verdun compte sans aucun doute comme une des richesses de notre arrondissement. Sa fréquentation régulière tout au long de l’année et son accessibilité prouvent que l’administration du maire Gariépy et les gestionnaires de l’époque avaient une vision d’avenir pour Verdun.
Sources : La Presse, 12 août 1975, cahier A.
Photos : Archives, Arrondissement de Verdun.