»Débuter un nouvel emploi, c’est comme un premier jour de classe, dans une nouvelle école. C’est l’inconnu et la nervosité cachée derrière un rideau de fébrilité, d’amorcer cette nouvelle aventure. »
»Cette semaine, j’ai débuté dans le réseau de la santé au sein du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, dans un TGV qui roule à 500km/heure, pandémie oblige. Ma première impression est plutôt simple : au-delà des statistiques de la santé publique et/ou du gouvernement qui devrait faire ou ne pas faire ceci ou cela, il reste qu’il y a une armée d’hommes et de femmes qui s’impliquent avec le cœur entièrement dévoué à la cause de la pandémie et au bien-être des patients. »
»Je réalise toutefois, en même temps, qu’à travers les bulletins de nouvelles et les réseaux sociaux, qu’à trop s’obstiner et à jouer les gérants d’estrades dans notre quotidien, nous nous éloignons de l’objectif. C’est une réaction normale, car nous sommes tous vraiment tannés et exaspérés des impacts au quotidien, et nous souhaiterions juste trouver LA personne qui a le remède miracle pour mettre fin à tout cela. »
»Mais bien humblement, je dirais que LA personne, c’est peut-être un peu nous tous… à notre façon. Si nous faisons chacun notre petit bout de chemin et que nous ramons tous dans le même sens, nous devrions y arriver. Je n’ose imaginer les sentiments de ceux qui combattent au front, sur le terrain, et qui nous entendent quotidiennement chialer et s’entre-déchirer, alors que ce qu’ils auraient le plus besoin, c’est de notre support et de notre aide… Il me semble que c’est là que nous devrions recommencer les klaxons et les sirènes devant les institutions, ou si nous avons du temps, peut-être s’engager à donner un coup de main. »
»Bref, tout cela pour vous dire que je suis heureux de mon nouvel emploi ! J’ai reçu un accueil plus que chaleureux, et j’ai hâte d’avoir apprivoisé le milieu pour pouvoir y contribuer au maximum ! »
- Jean-François Parenteau