C’est bientôt Noël. Quelle bonne nouvelle !
Une autre de ses nouvelles ? Être géniteur, c’est l’histoire de 5-10 minutes ; être parent, c’est l’histoire de toute une vie ; être super-parent, c’est ce que nous allons voir maintenant…
Comme tous les jours… de confinement, je passe beaucoup de temps à niaiser sur Facebook. Pas très fier ! Mais je trouve que c’est une façon comme une autre de voir ce qui se passe autour de soi. Et je suis tombé sur l’histoire de la petite Maëva, atteinte d’un syndrome de Pitt Hopkins, c’est-à-dire d’une délétion d’une partie d’un chromosome. Le truc pas très cool, dont on ignore jusqu’à l’existence jusqu’à ce que la vie… nous l’apprenne à la dure !
Je parle de cette petite, que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, mais j’aurais pu parler de n’importe quel enfant qui, par la « faute à pas d’bol », se retrouve dans un corps et un esprit différent de ce à quoi la société nous habitue. Et pour qui les parents vont se battre jusqu’au bout avec les moyens dont ils disposent !
Donc, je lis son histoire, et je découvre des parents brûlés jusqu’à la moelle, épuisés, éreintés, mais qui continuent à s’occuper de leur bébé contre vents et marées. Et je vois un miracle se dessiner. Pour subvenir à leurs besoins, la mère (je crois) a lancé une collection de bougies parfumées qu’elle vend sur internet. Simple, efficace. Les bougies sont très jolies. Touché par leur histoire, je me dis que, plutôt que d’enrichir Amazon (qui fait l’équivalent d’un salaire normal annuel à chaque six secondes qui passent) et autre vendeur de bébelle électronique périssable et jetable, j’allais aider une famille d’ici. Je vais sur leur site, et je commande cette belle bougie qui trouvera certainement une très belle utilité chez nous.
Cette histoire n’est pas un cas isolé. Et Facebook regorge de parents qui, quand ils ne sont pas encore à terre, ont encore la force et le courage d’appeler à l’aide. Quand le malheur touche une famille, nous ne pouvons que saluer cette affaire ici, à des super-parents.
Vous qui avez lu ce petit article, je vous en remercie. Vous qui souhaitez apporter un soutien à une personne d’ici, sachez que vous contribuerez à nous aider, nous, société québécoise.
Alors, en ces temps terribles qui ont projeté nombre de familles dans la misère, la prochaine fois que vous allez sur Facebook, si vous connaissez quelqu’un qui se démène pour nourrir sa famille, qui vend des stylos à bille dans la rue, qui ramasse des cannettes de liqueur douce, qui cumule deux emplois ou plus pour joindre les deux bouts, qui est seul avec plusieurs enfants à nourrir, qui se défonce pour lui ou leur offrir un toit et une assiette chaude, ou dont un enfant est à Sainte-Justine en soin de longue durée, ou que ne sais-je, encouragez-les. Un mot, une lettre, un courriel, un billet de 10 $, un appel téléphonique…
J’ai de la chance, car même si j’ai connu la misère, ma famille a un toit et une assiette chaude le soir. Moi je donne au suivant. Et vous ?