Un billet de Jean-Guy Marceau
Impossible de décrire un tel personnage en quelques mots. Je me lance. Je me souviens de toi alors que j’étais éditeur du Messager Verdun, dans le bon vieux temps. Tu débutais ta carrière de politicien, comme un jeune marié, tu ne savais pas tout à fait ou cela allait te mener. Avec une certaine naïveté tu entrais dans les entrailles impitoyables de la politique. Ton quotidien n’allait plus jamais être le même. Tu t’es marié inconditionnellement à Verdun.
J’ai depuis admiré l’homme public, aux prises de décisions franches et habiles, à la vision claire et volontaire d’un Verdun où il ferait bon vivre. J’ai, comme la plupart de tes concitoyens, aussi appris à connaitre l’homme, généreux, sensible, courtois et intègre que tu es.
J. F., dans quelques mois, tu laisseras derrière des traces tangibles de tes réalisations; elles sont nombreuses. Merci à toi et ton équipe. Verdun n’est plus le même…un peu beaucoup grâce à toi. Tu n’es pas parfait, personne ne l’est, mais tu as su montrer, durant ces années, le meilleur de ce qu’un homme engagé politiquement peut offrir. Ta transparence et ton engagement vont nous manquer. Verdun est en effervescence et les projets ne manquent pas.
Faire de la politique, c’est du sport : accepter de plonger dans les problèmes, courir au devant des besoins, sauter sur les opportunités, passer le ballon aux membres de l’équipe. Il faut ramer à contre courant, gripper sur les préjugés, faire du slalom avec les lois, les règlements, les acquis …et oui, il faut aussi savoir patiner.
Je respecte ta décision comme le font des milliers de Verdunois, Verdunoises. Pour toi, il est temps de passer à autre chose. Verdun restera cependant, j’en suis certain, tatoué dans ton cœur. Les tiens retrouveront un mari, un père, un ami, un Jean-François de nouveau disponible et entier. Un avenir qui t’appartient, vivre hors des kodaks, des critiques quelques fois sanglantes, de la méchanceté gratuite des médias sociaux. Retrouver ta liberté, enfin !
Il me fera toujours plaisir de te croiser sur la ¨Well¨ et te dire : – Salut Monsieur le maire ! Merci à toi, à l’homme totalement dédié à son arrondissement, merci pour l’héritage d’un Verdun prospère et dynamique, pour le sentiment d’appartenance fort et vrai que tu as semé en nous. À bientôt !