Depuis le début des années 2000, nous assistons à l’effondrement des colonies d’abeilles au Québec. Cette problématique est due à quelques causes bien précises qui amènent la perte d’habitats et la destruction des ressources (nectar et pollen). En effet, en milieu urbain, comme à Montréal, cela est principalement dû à l’urbanisation, soit la diminution de milieu naturel et de végétation. En milieu rural, la perte d’habitat est plutôt attribuable à la plantation de grande monoculture et l’utilisation excessive de pesticides.
D’autres défis que nous pouvons noter sont le réchauffement climatique avec le changement abrupt des températures et une augmentation des maladies et parasites chez les pollinisateurs, les deux contribuant à cet effondrement.
Miel Montréal, fondé par des apiculteurs, a pour mission d’implanter des solutions à cette problématique. Ils se concentrent sur l’île de Montréal et Laval et afin d’y arriver, ils ont sélectionné des sites clés pour y implanter des ruches. Ils vont beaucoup plus loin en recréant des habitats propices au soutien et développements des colonies d’abeilles et même en créant un réseau de jardins pour offrir du nectar et du pollen aux abeilles et aux autres pollinisateurs tels que les papillons et les bourdons, tous étant importants pour notre écosystème. La coopérative se concentre sur la création d’habitats et ainsi la création de ressources afin de permettre aux colonies de se reconstruire.
De plus, l’organisation trouve qu’un bon équilibre entre la création de ruches et de ressources est primordial afin de ne pas faire compétition avec les pollinisateurs indigènes. Voilà pourquoi Miel Montréal décide de ne pas installer trop de ruches et se concentre plutôt sur la création d’un environnement propice et sur l’aspect éducationnel de l’apiculture.
(Sources: Loco Verdun)
