La femme d’affaires et nutritionniste Isabelle Huot a vu ses ventes en ligne exploser durant la pandémie au point où elle a dû changer de local d’urgence pour pouvoir répondre à la demande.
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« Mes ventes en ligne ont quadruplé depuis la mi-mars. Ça a explosé. On a dû s’ajuster en automatisant des processus d’inventaire et de logistique », a partagé Isabelle Huot, qui vend des plats portant son nom et celui de Kilo Solution en magasin.
Depuis le 1er juin, l’entrepreneure a même dû déménager dans un nouvel espace de L’Île-des-Sœurs pour pouvoir augmenter sa capacité de production et accélérer la préparation de ses commandes pour satisfaire ses clients.
« Durant la COVID-19, on a dû rouler à trois réceptionnistes pour prendre les commandes. Il y avait par exemple des personnes plus âgées qui préféraient les faire au téléphone », a-t-elle illustré.
Moins de salades
Cela dit, d’autres secteurs de son entreprise n’ont pas été épargnés par les effets de la pandémie, qui est venue gruger certaines parts de marchés.
« J’ai d’autres unités d’affaires qui ont connu des chutes significatives, comme mes salades-repas vendues en épicerie, parce que c’étaient des produits que les gens achetaient pour aller au bureau », a-t-elle poursuivi.
À un certain moment durant le confinement, la femme d’affaires a même dû cesser la production de ses salades, mais elle vient de la recommencer.
« Mes collations ont aussi connu une décroissance parce que c’étaient des produits que les parents achetaient pour les enfants qui vont à l’école », a expliqué la docteure en nutrition.
Pour ce qui est des consultations cliniques, la chute a aussi été considérable. « On offrait des consultations en ligne, mais ce n’est pas tout le monde qui voulait voir sa nutritionniste en télépratique », a-t-elle conclu.