Par un beau samedi après-midi, à LaSalle
Texte Marek Zielinski
Recherche Luz Garcia de Zielinski
Photos de Jack Northon
On ne pouvait pas anticiper un tel succès ! Tout a concouru pour faire de la première édition du Classique Vague à Guy un événement mémorable, en commençant par le beau temps quasi inespéré après plusieurs jours de pluie. Trente-six surfeurs ont déployé leur expertise sur la planche pour démontrer une fois de plus le côté festif de leur discipline. Et le public a répondu avec enthousiasme et en grand nombre : on peut parler facilement de plus d’un millier des fans qui ont profité de l’occasion pour passer un samedi en famille ou entre amis, dans un décor quasi champêtre. Plusieurs kiosques se sont dressés sur le site pour offrir de quoi boire et manger ou pour lui faire part de l’information et des ressources disponibles pour pratiquer du sport à Lasalle.
Qui dit compétition, dit gagnants
Kiam Lemaire et Virginie Pellerin (ci-haut) — voici les noms à retenir, car ils désignent les gagnants dans les catégories hommes et femmes. Le jury, composé par les surfeurs expérimentés, a eu la tâche ingrate d’évaluer les prestations des compétiteurs. Ingrate ? Parce qu’ils ont tous présenté un niveau très élevé de maîtrise. Tout se jouait dans la fluidité de l’exécution et dans la complexité de la prestation. Outre les noms mentionnés plus haut, le podium a été complété par William Messier (2ᵉ place) et Simon Vallé (3ᵉ) chez les hommes, et Pénélope Coupal et Catherine Luneau chez les femmes.
Chaque compétiteur a eu l’opportunité de surfer quatre fois pour la durée de 45 secondes par prestation. Leurs exploits, ou mésaventures, car nous avons assisté à quelques chutes, ont été suivis par les spectateurs confortablement installés sur les gradins d’une capacité de près de 400 places, dans une ambiance de fête et de convivialité.
Sous l’œil aussi fier qu’étonné de Guy
Venu spécialement pour l’occasion de son domicile actuel à Orford, en Estrie, Guy Tremblay, le découvreur de la vague, a exprimé sa joie de voir son nom associé à une si belle compétition. En toute modestie, il ne s’attribue aucun mérite en dehors d’avoir repéré cette vague et de l’avoir domptée avec son kayak. L’essor que connaît le surf à Montréal l’enchante, tout comme les projets d’aménager (oui, c’est possible !) d’autres vagues artificielles un peu partout le long de St-Laurent. La première édition du Classique Vague à Guy a été sans l’ombre d’un doute une réussite, et l’on pense déjà à l’année prochaine. L’un des compétiteurs et coorganisateurs, Yuan Légault, un Verdunois prof d’éducation physique à l’École secondaire Monseigneur Richard, promet de nous parler plus longuement de sa passion et de ses projets — à suivre donc !
La fin de la compétition et le couronnement des vainqueurs ont laissé la place aux festivités, lancées par une troupe de danse hawaïenne et suivies par les prestations musicales de quatre groupes invités. Rendez-vous donné pour l’année prochaine, en espérant que Classique Vague à Guy ne sera qu’un maillon d’une série des compétitions de surf à Montréal.
