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Vendredi, 07 février 2025

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Katrine Desautels quitte Métro pour la Presse canadienne

Par Pierre Lussier
Photo Jack Northon

Après deux ans et sept mois à suivre au jour le jour la vie de la communauté verdunoise qu’elle décrivait avec enthousiasme, Katrine Desautels, la journaliste de Métro IDS/Verdun, franchit une nouvelle étape dans sa carrière pour joindre la Presse canadienne (PC). 

Jeune journaliste, Desautels est originaire de Granby où elle a fait ses premiers pas à l’hebdomadaire Granby Express, après avoir complété un baccalauréat en communication de l’UQAM et un diplôme d’études supérieures spécialisées en journalisme de l’Université de Montréal.

Katrine a déjà commencé à faire de la révision et de la traduction en guise d’apprentissage au sein de l’agence qui alimente ses abonnés canadiens, essentiellement des journaux et autres médias francophones et anglophones du pays. Le bureau de Montréal de la PC se trouve dans l’immeuble de la Presse au coin du boulevard Saint-Laurent et de la rue Saint-Antoine.

Non sans un pincement au cœur, la jeune femme affirme avoir adoré son expérience et la proximité des gens de Verdun, qui sont vraiment sympathiques.

Depuis son arrivée au journal Métro en 2019, Katrine a appris à effectuer le travail de mise en pages en compagnie de son chef de pupitre. Elle a réalisé des journaux de 16 et 20 pages, une fois un 32 pages et bien sûr des 12 et des huit pages. Même petit, le journal a traversé la pandémie et les sites numériques de Métro ont connu un vif succès qu’on mesure au nombre de clics des lecteurs, qui a considérablement augmenté pendant cette période.

Malgré le roulement de personnel très important dans la presse locale, on change souvent de voisin de pupitre dans la salle de rédaction, et aussi la pandémie qui ne facilite pas la tâche des journalistes, Katrine a tenu le coup. La jeune femme s’adapte rapidement. C’est un atout pour son travail à la Presse canadienne, dont le personnel est assigné selon le principe des quarts de travail, par exemple de 14 h 30 à 22h00 pour la nouvelle recrue. On doit jour et nuit être sur le qui-vive dans une agence de presse.

Le papier ne va pas disparaître !

De l’avis de Katrine, les publications imprimées ne vont pas disparaître sauf exception, car il y aura toujours une place pour le papier et malgré l’importance du numérique, l’édition papier va survivre. Katrine fait un rapprochement entre l’arrivée de la télévision qui n’a pas fait disparaître la radio. Elle-même apprécie le fait de tenir un journal dans ses mains et de le feuilleter. 

Souhaitons-lui bonne chance dans ses nouvelles fonctions.

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