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Jeudi, 18 avril 2024

Journée mondiale Alzheimer le 21 septembre

Ahmed Chetioui
Collaboration spéciale

La maladie d’Alzheimer, qui fait l’objet d’une journée de sensibilisation mondiale ce mardi 21 septembre, est la démence la plus connue et la plus répandue, sans qu’existe actuellement un traitement qui permette de la guérir ou de l’éviter.

Au moins une trentaine de millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont atteints de cette maladie.

Décrite pour la première fois par le médecin allemand Alois Alzheimer au début du XXe siècle, cette démence qui concerne davantage les femmes que les hommes et se déclare généralement chez les plus de 65 ans, fait l’objet de nombreuses recherches sans toutefois qu’on parvienne à trouver un traitement capable de guérir la maladie ou d’éviter son apparition.

La maladie, qui voit le patient perdre irrémédiablement la mémoire et sa capacité de jugement, au cours d’une évolution qui prend généralement plusieurs années, représente pourtant l’un des principaux problèmes contemporains de santé publique. Les malades perdent leur indépendance, faisant peser un important poids émotionnel sur leurs proches et financier sur les systèmes de santé.

Les efforts sur la prévention

Un autre débat concerne la prévention de la maladie, puisque celle-ci n’a que très rarement une composante héréditaire. Plusieurs facteurs de risque – une douzaine – sont actuellement répertoriés pour l’ensemble des démences. Les plus fréquents sont la surdité, un faible niveau d’éducation, le tabagisme, l’existence d’une dépression et l’isolement. Les auteurs d’une étude de référence datant de 2020 estiment que 40% des démences pourraient donc être évitées et retardées en jouant sur ces symptômes. Mais ce chiffre est contesté par d’autres chercheurs qui jugent cette lecture trop simpliste.

La maladie d’Alzheimer touche près de 152 121 personnes au Québec. Une projection selon Société Alzheimer estime que ce chiffre passera à 260 000 Québécois en 2050, en lien avec les projections de vieillissement démographiques de notre pays. Cette maladie touche 16% des octogénaires et 41% des nonagénaires.

Après les épisodes de confinement, et alors que la crise sanitaire impacte toujours les accès dans les résidences, nos initiatives à la Maison L’Étincelle montrent l’importance de la proximité et de la relation. Prévenir l’isolement, voire la mort sociale, favoriser des temps de relations sont essentiels pour les résidents atteints de cette maladie, ainsi que pour leurs proches. La mise en place d’activités adaptés, variées, et l’appartenance à un réseau ont un impact sur la préservation des fonctions cognitives.

Ne pas enfermer la personne dans la maladie, mais au contraire cultiver les bons moments,

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