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Samedi, 25 janvier 2025

Verdun + Île-des-Sœurs
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Histoire: les travaux de chômeurs

Normand Houle
Société d’histoire et de généalogie de Verdun

En novembre 1933, la Presse nous parle d’une période particulière pour plusieurs Verdunois.

« La situation est très difficile pour les propriétaires sans travail de Verdun. Certains de ceux-ci sont dans une situation pire que les locataires, puisqu’ils n’ont pas droit aux travaux de chômage, les locataires ne les paient pas et ils doivent payer des taxes foncières. La ligue des propriétaires songe à faire pression pour que les propriétaires chômeurs aient droit de participer aux travaux de chômage. »

En 1929, les chômeurs sont engagés quelques heures par mois. En 1932, ceux qui bénéficient des secours directs et qui effectuent des travaux publics gagnent au maximum 10,50 $ par semaine, soit environ 30 cents de l’heure. Jugeant ce salaire trop élevé, le gouvernement obligera la Ville à le baisser. Ainsi, le nombre d’heure de travail passera de 35 à 20 par semaine pour un salaire maximum de 6 $. En 1933, le maire Ferland relancera les travaux publics. Le salaire des travailleurs sera assumé à 20 % par Verdun, à 40 % par le gouvernement fédéral et à 40 % par le provincial. 

Sources : Les Argoulets, vol. 7, no 3, Denis Harton (013), 2002.

                   La Presse, 24 novembre 1933.

                   Bilan du siècle, Site encyclopédique sur l’histoire du Québec depuis 1900, Université de Sherbrooke.

Image : Bilan du siècle, Site encyclopédique sur l’histoire du Québec depuis 1900, Université de Sherbrooke.

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