Piéride du chou
Pieris brassicae
Cabbage white butterfly
Classe des insectes
Ordre des lépidoptères
Texte et photos de Mario Lefebvre
Il est connu de tous, du mois d’avril au mois d’octobre il virevolte comme un papillon fou, c’est la piéride du chou ! Aussi loin que ma tendre enfance, quand nous vivions avec mes parents, j’ai le souvenir qu’au 425, rue Melrose, ce papillon était dans nos plates-bandes. Encore de nos jours, il est partout sur nos terrains verdoyants.
Certains l’appellent le papillon niaiseux, à cause de ses envolées périlleuses à travers champs et marée. En fait de pesanteur, il ne fait pas le poids ; lors de fort vent, il s’écrase parfois sur les obstacles environnants. Nous reconnaissons ce papillon à sa couleur blanche et à ses deux points noirs post discaux sur le revers de ses ailes. Sur ses ailes antérieures, il possède de grandes taches apicales sombres en forme de faux avec lesquelles nous pouvons l’identifier.
Le nom « papillon » se réfère avec humour à une personne
qui fait preuve d’inattention lors d’une conversation,
ayant du mal à se concentrer,
ou bien qui ne fait que papillonner d’un sujet à l’autre.
Les œufs de la piéride du chou sont jaunes en forme de fuseau, ils sont déposés par groupe et ont un temps d’incubation entre quatre à 10 jours. Les plantes hôtes de la chenille sont les brassicacées, de la famille des plantes dicotylédones, qui compte 3200 espèces. Parmi ces multiples variétés de plantes, il a un faible pour les choux cultivés et les capucines. La femelle possède un dimorphisme sexuel, c’est-à-dire que, sur ses ailes, elle a trois points noirs que le mâle n’a pas.
C’est simple, donnez-moi un rayon de soleil, aussi minime qu’il soit, quand il brille sur les ailes d’un papillon. Je cherche à voir le bout de ses antennes, ses yeux tachetés, son rostre qui se déploie, alors je m’émerveille par sa beauté colorée dans un décor naturel.
