Nénuphar blanc
Nymphaea Alba
White water Lily
Division magnoliophyta
Famille des nymphaeaceae
Texte et photos de Mario Lefebvre
Dans les eaux dormantes, une fleur émerge portée par de grandes feuilles rondes. C’est la fleur de nénuphar. Les rhizomes bien enracinés dans la vase, à deux mètres de profondeur, font pousser de longs pétioles formant de grosses feuilles lobées à la surface. Les feuilles du nénuphar blanc ont un diamètre de 25 à 30 centimètres. Cette plante aquatique est issue d’Europe, d’Afrique et d’Asie, mais, pourtant aujourd’hui, elle est répandue en Amérique du Nord. Même chez nous, non loin de la Well à Verdun !
Le nénuphar porte plusieurs noms, celui du Lys d’eau ou du grand nénuphar. C’est une plante aquatique qui jadis fit rêver un artiste français célèbre pour ses toiles florales, Claude Monet. L’impressionniste avait acheté d’un collectionneur des plantes dérivées de fleur de lotus et d’anémones pour fleurir ses jardins d’eaux à Giverny. Le résultat fut spectaculaire, il avait dorénavant 19 nouvelles espèces de nénuphar sur lesquelles il pouvait s’inspirer afin de les immortaliser en peinture.

La fleur de nénuphar possède une vingtaine de pétales blancs et son centre fourmille d’étamines jaunes. La pureté et la blancheur de la fleur se découpent parfaitement dans le miroir de l’eau. Le photographe met le focus sur son reflet et par magie deux fleurs apparaissent. Par une journée venteuse, les grosses feuilles verdoyantes plient sous l’assaut du vent. En cette fin d’été, les bassins du parc Angrignon, l’aqueduc de Verdun et le fleuve Saint-Laurent demeurent les meilleurs endroits pour les observer.
En images, le nénuphar blanc (Nymphaea Alba) et le nénuphar rose (Nymphaea Fabiola).