-3.9 C
Montréal
Lundi, 02 décembre 2024

Faune et flore – « Bête à bon Dieu »

Coccinelle
Coccinella septempunctata
Ladybug

Classe des insectes
Famille des coccinellidés

Texte et photos de Mario Lefebvre

Ce coléoptère ovale au dos rouge bombé semble avoir été marqué de quelques points à l’aide d’un stylo-feutre noir ; c’est ainsi qu’il m’apparaît. Même située au bas de la grande chaîne alimentaire, la coccinelle demeure un insecte carnivore, vorace et insatiable. La coccinelle commune et indigène d’Amérique, peut dévorer des centaines de pucerons en une seule journée. Reconnues par les agriculteurs pour leur effet bénéfique sur les cultures, les coccinelles dévorent pucerons, cochenilles, aleurodes et psylles. Ces derniers sont des insectes nuisibles qui appauvrissent rapidement la vivacité d’une plante.

La Bête à bon Dieu

est l’un des surnoms donnés aux voitures des séries Coccinelle et New Beetle, de la marque Volkswagen, et aussi d’un album d’Henri Dès !

Au début de l’été, les plantes croissent à une vitesse affolante et les pucerons se multiplient tout au long de leur tige et se nourrissent de la sève produite par la plante hôte. C’est à ce moment précis que les coccinelles entrent en jeu ! 

La coccinelle s’est taillé une place de choix et est vite devenue un symbole de fantaisie et de folklore pour la race humaine. De Francfort en Allemagne, jusqu’à la ville de Verdun, au Québec, la coccinelle est tout aussi populaire chez les enfants que chez les adultes. Des enfants costumés en coccinelle à l’Halloween, des chocolats imitant une coccinelle ou bien en joaillerie, brochée sur un vêtement. Plusieurs contes et comptines populaires ayant comme thème la coccinelle ont été écrits pour les enfants, en l’occurrence Ladybird.

Sur les images, j’ai capté deux différentes espèces de coccinelles. Sur les photos 1 et 3, il s’agit de la coccinella septempunctata, espèce non nuisible. En 2ᵉ et 4ᵉ photo, on retrouve la coccinelle harmonia axyridis. Pour la reconnaître, elle possède un M ou un W noir sur son prothorax, première partie du thorax, et elle est affublée de plusieurs points noirs sur le dos.

Cette dernière est une espèce nuisible et envahissante. Introduite en Amérique du Nord dans les années 1980, la coccinelle asiatique était censée débarrasser les épis de maïs des pucerons qui les ravageaient. L’histoire nous démontre que les coccinelles asiatiques en trop grande quantité se sont mises à dévorer les coccinelles indigènes et autres insectes bienfaisants.

Morale de l’histoire, laissons le naturel à la nature.

Abonnez-vous au magazine Explore

Chaque dimanche matin, recevez la revue des actualités de la semaine sous forme de magazine

Articles récents

Vos entreprises

spot_img