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Jeudi, 16 janvier 2025

Bouger et Vivre, c’est fermé ; pour combien de temps ?

À l’intérieur de l’organisme Bouger et Vivre du Centre Marcel-Giroux,
4501, Bannantyne (local 213).
En attendant, on peut toujours leur envoyer
un courriel : bouger.vivre@gmail.com.

Texte et photos de Pierre Lussier

L’organisme à but non lucratif Bouger et Vivre a perdu son kinésiologue qui a quitté pour un emploi d’éducateur physique ailleurs. Faute d’argent, la présidente Monique Trudel a été forcée de fermer pour le temps des Fêtes, en espérant pouvoir redémarrer à la mi-janvier. Ce gymnase, destiné aux personnes handicapées, est logé au Centre Marcel-Giroux.

Les ressources financières ne sont pas au rendez-vous pour l’association qui offre à des personnes ayant des limitations fonctionnelles de se tenir en forme à l’aide d’appareils adaptés à leurs besoins spécifiques. L’âge et les handicaps particuliers justifient l’existence d’un tel service qu’aucun autre organisme ne peut assurer à ces personnes, sauf en milieu institutionnel. La doyenne des bénéficiaires de Bouger et Vivre a 96 ans ! 

Déçue de voir ses membres se retrouver devant des portes closes, même pour quelques semaines, a confié à notre journaliste : « j’aurais souhaité que ça reste ouvert pendant le temps des Fêtes, mais c’était impossible ».

Ici, Monique Trudel
avec
Marie-Andrée Mauger.

Lieu de vie sociale

Bouger et Vivre existe depuis plus de 10 ans et sa présidente fondatrice, Monique Trudel, a consacré énormément de temps à étudier les besoins spécifiques des personnes handicapées que les clubs sportifs et les gyms traditionnels ne peuvent satisfaire. La carte de membre de Bouger et Vivre coûte 20 $ par année et pour s’entraîner, les usagers doivent débourser 23 $ par mois. Malgré ses revenus et la générosité de plusieurs donateurs, notamment la Caisse populaire Desjardins de L’Île-des-Sœurs-Verdun, les coûts d’exploitation du gymnase avec l’embauche de professionnels pour encadrer les usagers dépassent les ressources financières de l’association. 

Monique Trudel, déçue de voir ses membres se retrouver devant des portes closes, nous confie en soupirant : « j’aurais souhaité que ça reste ouvert pendant le temps des Fêtes, mais c’était impossible ».

Rappelons que pour plusieurs membres qui n’ont pas beaucoup de famille ou qui vivent seuls, venir au Centre est une sortie importante, même à l’époque de Noël. Et de plus, la santé des usagers en dépend, car la sédentarité est le pire des comportements.

Grande Verdunoise,
Monique Trudel lance un appel à ses collègues

Membre du prestigieux groupe des Grands Verdunois et Verdunoises, Monique Trudel sollicite bien humblement ses collègues pour l’aider à relancer Bouger et Vivre, dont l’avenir semble aujourd’hui des plus précaires. 

Appuyée par son conseil d’administration, Monique Trudel lance un appel à tous en précisant que Bouger et Vivre possède un numéro d’organisme de charité, ce qui lui permet de remettre des reçus fiscaux aux donateurs.

En l’absence de service postal, vous pouvez tout de même faire un chèque à l’ordre de Bouger et Vivre et indiquer votre adresse de retour… avant de mettre sous enveloppe où vous aurez inscrit le nom de l’organisme et déposer le tout au comptoir du Centre Marcel-Giroux, 4501, Bannantyne (local 213). Bouger et Vivre dispose d’un casier au Centre. Vous pouvez également contacter l’organisme par courriel à l’adresse suivante : bouger.vivre@gmail.com.

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