Bruant familier
Spizella passerina
Chipping sparrow
Ordre des passériformes
Famille des passerelidés
Texte et photographies Mario Lefebvre
Anciennement appelé le pinson, le bruant familier et ses cousins totalisent une vingtaine d’espèces différentes à eux seule au Québec. Comme son nom l’indique, le bruant familier est présent sur tout le territoire nord-américain, et ce jusqu’aux limites des forêts. S’il y a une famille d’oiseaux au Québec qui cause de la confusion à l’identification, ce sont les bruants ! Tous à peu près de la même grosseur, ayant une morphologie presque identique, comportant tous des livrées brunâtres, rayés sur le ventre ou sur le dos, ils sont difficiles à nommer.
Les bruants sont d’excellents chanteurs. Lorsque le temps est à la réflexion et que la brise légère du sud nous caresse l’âme, d’une voix mélodieuse, les bruants chantent la mélopée.
Dès l’arrivée du printemps, le bruant familier, mâle et femelle, se coiffe d’une calotte rousse sur la tête. À l’automne, le roux de leur tête deviendra strié de noir. À partir du côté de sa tête, une ligne noire traverse l’œil de bord en bord jusqu’à son bec. Il a les joues et les côtés de la tête gris. Le bruant familier se reconnaît par son ventre uniformément blanc-gris, exclusivité dans la famille des bruants vivant au Québec.
Ce petit passereau, qui à mon avis est plein de charme, se régale de fruits et de graines tombées au sol. Son environnement est constitué d’herbes hautes, souvent niché là où les buissons forment une barrière naturelle à l’orée des bois. À l’occasion, le bruant familier gobera un insecte qui lui marche sur les pattes lorsqu’il se perche sur une branche, en d’autres temps il sautillera au sol pour se nourrir.
Sur les gazons de nos maisons, dans les parcs urbains et même aux mangeoires, le bruant familier y passe des heures à picorer. À la fin de l’été, il entreprendra un long voyage vers le sud, parfois il ira jusqu’au Mexique et nous le reverrons au printemps prochain.
