Par Marek Zielinski
Recherche de Luz Garcia de Zielinski
Un ensemble dépasse toujours la somme de ses parties – les Beatles l’ont prouvé définitivement. En partant de ce constat, Izabel Vadnais et Chantal Trudel ont travaillé pour rassembler les gens d’horizons différents, mais animés par le même désir : aider les jeunes et leurs parents durant leur scolarité. En 2018, une idée se concrétise de manière assez spectaculaire et durable – la création d’un Salon d’apprentissage. La première édition s’offre le salon Bonaventure, rien de moins! Un succès immédiat (8000 visiteurs), qui prouve que l’initiative répond à un vrai besoin.
Amener un enfant aussi loin que possible de son point de départ
L’édition 2022 aura lieu du 9 au 10 avril au Palais des Congrès de Montréal (suivez le lien pour les détails). 200 kiosques abritant autant d’intervenants de l’éducation, 21 conférences, spectacles pour les enfants de tous âges – le programme est chargé et diversifié. Tout comme les besoins des parents et d’éducateurs, sans oublier les enfants. Les ressources sont disponibles, mais disparates. Les regrouper sous un même toit, le temps d’un salon, permet un tour d’horizon rapide et une prise de contact facile. Cette année, trois zones sont créées : didactique et littérature, services et activités et matériel et technologie, en plus d’un Espace-Conseil, qui a suscité un grand intérêt lors des éditions précédentes : offrir du soutien personnalisé et confidentiel aux parents aux prises avec des problèmes éducatifs. Les enfants jouiront des espaces de jeux et des spectacles donnés par les professionnels. Toutes ces activités sont gratuites, ainsi que l’accès au salon, seules les conférences sont au coût de 15 $. Ne bénéficiant d’aucune subvention, le salon tire ses revenus de ces conférences – le public est donc invité à y participer en grand nombre.
L’éducation – une affaire de nous tous
« Étant fille unique, j’ai développé une passion pour rassembler les gens » – c’est ainsi qu’Izabel Vadnais décrit les raisons de son implication dans ce projet. Verdunoise par naissance, elle y vit toujours. Dès son jeune âge, elle s’est impliquée dans les activités éducatives, comme animatrice des camps de jour d’abord, puis comme enseignante depuis 25 ans déjà. Affecté par les restrictions sanitaires, l’école s’en sortira renforcée, avec une place plus forte à prendre et un rôle plus profond à jouer dans l’éducation – Izabel en est convaincue. Le soutien dont elle bénéficie dans cette aventure en est la preuve. Elle tient à remercier particulièrement la commission scolaire et M. Dominique Bertrand, directeur du Centre des services scolaires Marguerite-Bourgeoys.
