Marie-France L’Espérence : « J’ai été très occupée depuis septembre dernier, raconte Mme L’Espérance. J’ai résolu des meurtres, j’ai beaucoup voyagé, j’ai aidé des psychologues à résoudre des intrigues. J’ai visité la Tunisie, l’Iran, le Cambodge, j’ai assisté des archéologues en Égypte. Tout cela après un bon bain aux poires et pivoine, entourée dans ma doudou avec un bon thé vert-citron. Tout en relaxant, j’ai laissé aller mon imagination. Je dois vous laisser, je dois m’envoler pour la Polynésie ! À bientôt ! »
Gilles Brault : « Pour Noël, mon fils Alain et moi avons installé des lumières sur nos balcons respectifs, suppose Gilles. Deux semaines plus, plus rien ne s’allume. On découvre que le filage a été étrangement coupé. Mon fils soupçonne des jeunes du coin de vouloir me jouer un tour. Dans sa cour arrière, ma copine trouve une ampoule et du filage rongé… Elle a trouvé le coupable ; c’était un écureuil ! Elle aurait fait une bonne inspectrice municipale. »
Claudette Goulet : « À tous les ans, dit Claudette, je vais visiter mes deux soeurs qui habitent dans les Laurentides. Cette année, on devait fêter le 75e anniversaire de ma sœur Jocelyne. Comme tout le monde, on a été privé de ces belles retrouvailles familiales, mais grâce à la technologie, on a pu se parler et se voir. C’est au moins ça, comme des petites joies durant des semaines d’isolement. »
Yolande Dubreuil et William Collin : « Les contacts avec nos amis nous ont beaucoup manqué. Ceux de Verdun et de Côte Saint-Paul. Nous avons appris le décès de deux de nos amis, ce qui nous a beaucoup attristé. Mais on garde espoir, il y a un arc en ciel au bout du tunnel. On a bien hâte de revoir la gang. »
Claire Morrissette : « Pour mon anniversaire, ma fille avait organisé une 
rencontre ZOOM avec ses frères et moi-même à l’heure de l’apéro… Elle tente de me rejoindre et elle se trompe dans mes coordonnées. Moi, je patiente jusqu’à 17 h 30 ! Je la recontacte, elle me répond qu’il manque juste moi par bonheur ! Tout a été corrigé rapidement et j’ai été accueilli par un immense « BONNE FÊTE chanté… Ma chère Claire, c’est à ton tour… ».
