M. Mimeault
Photo : Daniel Rochon
Misère…mardi 2 septembre, on ferme le boulevard LaSalle entre Gordon et la 2e Avenue. Congestion importante en pleine rentrée scolaire, avec la fin des vacances. Avec la Wellington fermée, c’est un cauchemar pour les automobilistes.

On savait qu’un grand projet est prévu cet automne pour remettre à neuf le boulevard LaSalle, de la rue Gordon à la 2e Avenue. Quand en septembre ? En date du 21 août, il nous était impossible de connaitre la date précise du début des travaux. (Voir notre article dans l’édition du 24 août : https://online.fliphtml5.com/rfiuj/dirm/#p=3.)
Un projet de cette ampleur — on refait tout : canalisation eau, égout, électricité, rues, trottoirs, etc. — nécessite des mois et des mois de planification, c’est certain. Nous n’en doutons pas. La simple logique aurait fait en sorte qu’on attende la réouverture de la rue Wellington à la circulation, prévue le 19 septembre, avant de fermer le boulevard LaSalle sur un peu moins de 500 m. Mais surprise : le mardi 2 septembre, une section du boulevard LaSalle, face à la caserne de pompiers, a été éventrée, forçant le détour par la rue de Verdun. Était-ce un prélude au grand chantier annoncé ? Était-ce une situation urgente qui nécessitait cette opération ?
Réponse de l’arrondissement : c’est le début des travaux. Aucune situation urgente. Un grand chantier qu’on prévoit échelonner sur plus d’une année (de septembre 2025 à novembre 2026) qui ne peut attendre quelques jours, soit à l’ouverture de la rue Wellington, c’est tout de même étonnant, avouons-le. Et exaspérant, diront ceux qui empruntent l’artère tous les jours.
Il faut savoir que c’est la Ville (voir la ville-centre) qui est responsable du projet ; que des pressions ont été faites par l’arrondissement pour retarder le plus possible le chantier prévu initialement en août. Ces pressions ont eu pour effet de retarder de quelques jours les travaux. La crainte du gel a déterminé la date de début des travaux, le 2 septembre.
Personne n’imagine que les décideurs cherchent volontairement à compliquer la vie des citoyens. Mais l’absence de communication claire et de coordination apparente nourrit la frustration. On comprend que ces travaux nécessitent une collaboration avec divers partenaires — Hydro, Gaz Métro, entrepreneurs privés, etc — chacun ayant ses propres échéanciers. Reste que la question demeure : ne pouvait-on attendre quelques jours pour ménager un peu les Verdunois ?
Ajoutons cette autre question : quel poids un arrondissement comme Verdun a-t-il vraiment face à la machine montréalaise ? Quand les décisions se prennent à l’échelle de la Ville, est-ce que la voix des Verdunois pèse encore dans la balance ?
La réponse est dans le texte…