Texte et portrait par Carole Pelletier
Le 2 mai, à 20 h 30, un ange est passé et l’âme de Juan s’est envolée pour un monde qu’on dit meilleur. Il est surtout parti l’âme en paix après avoir eu le temps de rencontrer famille et amis et de régler ce qui lui tenait à cœur.
Il avait signé le livre d’or de la Ville le 19 avril et vu sa dernière exposition organisée en toute amitié les 27 et 28 avril, par Manon Miron, dans la maison de celle-ci.
Cet homme humble, qui voulait faire plaisir à tout le monde et qui s’est trop souvent oublié, exprimait dans ses œuvres ce que ses propres mots ne pouvaient dire : la solitude, son amour, ses tourments qui se sont tout doucement émoussés alors que ses couleurs s’avivaient au fil des ans et de ses amitiés.
Il laisse ses œuvres à la famille et tout particulièrement à son petit-fils de six ans, Sacha, artiste en herbe autoproclamé et, qui sait, peut-être la relève de son grand-père.
Adieu, donc, Juan Raggo, d’origine chilienne, réfugié au Québec, amant de sa terre d’adoption et de Verdun, artiste-peintre et graveur, qui s’est éteint tout doucement à l’âge de 80 ans. Tes amis te saluent.


