Boisea trivittata
Boxelder
Aux abords du sentier des coquelicots, un érable à Giguère semble infesté d’insectes nuisibles ! Avant d’en connaître un peu plus sur ces insectes aux formes et aux couleurs géométriques, j’avais la nette impression que son hôte allait périr. Heureusement, la punaise de l’érable (négondo) n’est pas un insecte ravageur ou problématique. Ce qui semblait fatidique pour cet érable n’était qu’une simple manifestation d’une colonie d’insectes cherchant refuge pour l’hiver.


Le corps aplati, arborant des lignes rouges sur le dos, la punaise de l’érable semble tout droit sortie d’un conte imaginaire pour enfant. Cet insecte mesure environ 1,2 cm de longueur et ses antennes noires sont toujours en mouvement. L’adulte possède une livrée marron, sertie de traits rouges bien définis. Les larves sont entièrement rouges et elles atteignent leur pleine maturité à la fin de l’été. La punaise de l’érable se nourrit de la sève de l’érable et de ses samares. Lorsqu’il s’agit d’une agglomération de plusieurs individus, comme vous êtes à même de le constater sur les photos, de petites taches peuvent apparaître sur la superficie de la feuille d’érable. Plus de peur que de mal, ceci est le résultat d’une diminution de sève dans l’arbre dans un court laps de temps. Dans quelques jours, les feuilles seront toutes tombées et notre hôte reprendra son cycle normal de vie.
Les punaises de l’érable ont envahi le côté ensoleillé de cet érable, c’est à ce moment que les punaises se cherchent un endroit sec où elles passeront l’hiver. Dans les craques des arbres, en dessous des morceaux de bois mort, elles tentent par tous les moyens de trouver refuge. Les moustiquaires, les fenêtres et les portes de votre maison, ainsi que l’intégrité de votre solage, doivent être scellés et en bon état afin de les garder à l’extérieur. Bien que la punaise de l’érable ne soit pas nocive ou blessante pour les humains, son corps peut exhaler une odeur désagréable.
En terminant, sachez que la nature qui nous entoure est faite de petits organismes, formant un tout. Des plus petits aux plus s insectes, ils ont tous un rôle d’une importance capitale au sein de la grande chaîne alimentaire. Sans eux, l’humain ne pourrait survivre. La technologie, les infrastructures, les pavillons, les places publiques et tout ce qui contribue à notre développement humain reposent sur le règne animal.
Mario Lefebvre