Texte Marek Zielinski
Recherche Luz Garcia de Zielinski
C’est incroyable ce qu’un bol de chocolat chaud et une viennoiserie peuvent faire pour remonter le moral par une journée d’hiver glaciale. Ajoutez à cela un sourire chaleureux et quelques mots de bienvenue qui viennent du fond de cœur, et le bonheur n’est vraiment pas loin ! À Verdun, il est facile à trouver à la Première Moisson, et le sourire appartient à Nadia Carpini, qui est devenue avec le temps et grâce à sa gentillesse le visage de l’établissement.
Trouver sa place
Nadia a commencé son aventure au sein de la Première Moisson dès son ouverture sur la Wellington, au 4214, à la place jadis occupée par la Banque Laurentienne. Après un court passage à vide causé par la perte de son emploi précédent, Nadia a vu l’annonce invitant les intéressés à soumettre leur candidature pour un poste dans la future succursale de la franchise. L’entrevue s’est merveilleusement bien passée, et Nadia a eu la place au sein de la nouvelle équipe. Évoquer le moment où elle a appris la nouvelle suscite encore en elle une émotion vive qui brise, pour quelques instants, sa voix. Mais on sent en elle une battante, prête à affronter tout défi. Très vite, Nadia s’est rendu compte que cette occasion n’était pas un simple emploi pour elle — on peut presque parler d’une vocation. Il suffit de la voir interagir avec les clients, leur sourire, les conseiller pour en être sûr. Même si elle détient un diplôme en pâtisserie, elle préfère aux fourneaux de l’arrière-boutique le contact direct avec le public.
Petits jeux, grands Jeux
Instinctivement, depuis de nombreuses années, Nadia a cherché des occupations qui lui permettraient justement d’interagir avec le monde. En grande amatrice de jeux vidéo, elle fréquente avec sa sœur Kathya les arcades du centre-ville pour s’adonner à sa passion. Durant 12 ans, elle a fait du bénévolat au Comiccon de Montréal et pour la Fête des neiges durant plus de 13 ans. Ce désir de s’impliquer lui vient de sa famille, où l’engagement communautaire a toujours été une valeur primordiale : sa grand-mère, Jeanine, puis sa maman Lyne et son papa Marco, un fier fils d’immigrants italiens et grand passionné de la lutte, qu’il pouvait suivre depuis les gradins de l’Auditorium (une tradition à ressusciter !), ont incarné cet esprit du partage que Nadia perpétue aujourd’hui à son tour. En plus de jeux vidéo déjà mentionnés, Nadia aime la danse, surtout le hip-hop, et le sport en spectatrice. Les prochains Jeux olympiques à Paris cet été la remplissent déjà d’une joyeuse anticipation.
À votre prochaine visite à la boulangerie, si vous avez la chance de tomber sur Nadia, dites-lui tout le bien que vous pensez d’elle — ce compliment, vous le recevrez en retour au centuple.