Nicole Yentillina Henriquez Steel, Personnalité d’octobre du RAV
Ce qui frappe d’abord lorsque l’on rencontre la notaire Nicole Yentillina Henriquez Steel, c’est son sourire: un sourire franc, direct, chaleureux et engageant. Et cette jeune femme, choisie Personnalité d’octobre du Réseau Affaires Verdun (RAV), revendique fort son naturel souriant.
Par Robert Leduc
«Je suis spontanée, humaine; je ne suis pas une notaire traditionnelle, affirme tout de go Maître Henriquez Steel. Il faut toujours être ce que l’on est, mais se questionner tout le temps».
Médiatrice familiale accréditée depuis 2016, la notaire aime régler ses dossiers à l’amiable. Ce qui arrive dans sa pratique huit fois sur dix. «Il y a toujours des solutions aux problèmes, dit-elle. J’aime l’entraide, la proximité; il faut aider les gens, mais il faut aussi savoir mettre ses limites».
En droit immobilier, comme dans le domaine des testaments et mandats, le volume de sa clientèle est en augmentation, malgré le contexte de la pandémie du coronavirus qui rend les contacts en personne plus difficiles. «Les actes notariés se font plus souvent à distance, en respectant les consignes sanitaires; il faut continuer malgré le virus», affirme Nicole Steel.
Quel nom, quel parcours!
Henriquez, c’est le nom de son père chilien. Steel, c’est le nom de sa mère d’origine anglaise. Elle est arrivée du Chili très jeune au Québec, et ses parents immigrants, ayant choisi le Québec et le français d’abord, ont aussi choisi son prénom québécois, Nicole, dans un souci d’intégration. La famille s’est installée sur la Rive-Sud de Montréal vers la fin des années 1980. C’est tout dire en matière d’intégration réussie dans un pays d’adoption.
Après ses études secondaires au Collège Charles-Lemoyne et ses études collégiales en sciences humaines au Cégep de Maisonneuve, Nicole Yentillina Henriquez Steel a poursuivi sa formation en Droit aux universités d’Ottawa et de Montréal, avant de joindre la Chambre des notaires.
Aujourd’hui, la notaire vit et travaille avec son identité à quatre noms, mais on l’appelle plus souvent Maître Nicole. «Ce qui m’intéresse, déclare t-elle, c’est ce qui se passe au Québec. Je me considère chanceuse, j’ai un très bon parcours personnel, professionnel et social».
Son premier contact verdunois, Nicole l’a connu chez les notaires Rémillard & Rémillard où elle a d’abord été stagiaire de 2011 à 2014, avant d’ouvrir son propre bureau sur la rue de l’Église.
Son engagement social à Verdun, depuis 2014, a pris plusieurs formes. Elle a été notamment conférencière à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et à la Caisse Desjardins de L’Île-des-Soeurs-Verdun, en plus d’y siéger au conseil de surveillance, de 2016 à 2018.
«Verdun a une image dynamique, et on y trouve une grande communauté d’affaires qui réunit des entrepreneurs et des professionnels de quartier, précise Me Henriquez Steel, des gens qui travaillent en consultation et en concertation».