Par Marek Zielinski
Recherche de Luz Garcia de Zielinski
L’année prochaine sera chargée et d’une grande importance, tel est le sentiment qui prévaut au sein de la Société du développement commercial Wellington, passée récemment sous la direction de Patrick Mainville, qui succède à Billy Walsh, appelé à exercer ses compétences et sa passion dans d’autres fonctions.
Le quartier affronte le défi du retour à la normale après la pandémie et de retrouver sa place unique dans le puzzle montréalais. L’enjeu a pris de l’ampleur, Verdun a désormais une identité forte et bien distincte, qu’il faut préserver en premier lieu puis renforcer et enrichir. Pour y parvenir, Patrick compte sur la participation de tous les acteurs municipaux, déjà présents sur le terrain (n’en citons que deux parmi de nombreux organismes impliqués : Demain Verdun et Escouade Verte).
Le savoir-faire de chaque citoyen
La Well devient, le temps de trois mois et demi, notre grand salon commun où il est bon de se promener, de rencontrer ses amis, de manger, de relaxer. Afin que ce salon nous ressemble (et nous assemble), Patrick compte faire appel aux compétences des Verdunois pour créer du mobilier urbain, aménager des espaces pour les enfants – pour faire de la Well un endroit accueillant, équipé pour recevoir en tout confort et sécurité tout le monde (avec une pensée particulière pour les personnes à la mobilité réduite). Bien établi en tant que promoteur de spectacles musicaux, Patrick promet un été chantant avec des concerts au calendrier et fréquents sur notre artère principale. Il nous a offert l’année passée l’avant-goût de ces rencontres musicales avec les prestations données par les jeunes musiciens de son École de rock, qui revient cet été, pour le plus grand avantage de tous.
La culture tient une place de choix dans les projets de SDC Wellington, mais jamais au détriment d’autres défis qu’affronte Verdun. L’itinérance en fait partie, comme partout ailleurs à Montréal. Le but est la gestion harmonieuse, humaniste de ce phénomène complexe et délicat.
Un papa avant tout
Les montagnes d’énergie que déploie Patrick dans ses projets découlent de sa philosophie personnelle qui le pousse à constamment sortir de sa zone de confort, de se secouer les « puces ». À son nouveau poste, il sera comblé, car les défis seront son pain quotidien ! Il y a pourtant une autre source pour l’alimenter en énergie et en passion. Il la trouve dans les yeux de sa fille de huit ans, Marie-Lou – instigatrice, complice et spectatrice privilégiée des exploits de son papa. Sa présence s’inscrit dans une continuité, qui donne du poids au présent, qui justifie les sacrifices, les efforts, le stress. Merci, Marie-Lou, et ne lâche pas, tu es la pile atomique de ton papa Homme d’acier !
