Par Marek Zielinski
Recherche LUZ Garcia de Zielinski
La crise du logement, on en parle souvent. Elle est réelle, elle touche l’un de nos besoins vitaux et, à ce titre, elle appelle à des solutions rapides, concrètes et durables. Durant les dernières élections municipales, l’enjeu du logement a été au cœur du débat, notamment grâce la candidate indépendante de l’Alternative socialiste, Rosalie Bélanger-Rioux. À sa première candidature, elle a récolté près d’un millier de voix – un résultat plus qu’honorable et qui reflète les préoccupations de la population de Verdun, et de tant d’autres communautés de la province.
Rosalie fait tomber beaucoup de préjugés, autant par sa personnalité que par son parcours. Originaire de la ville de Québec, passionnée par les maths, elle fait son doctorat en mathématiques appliquées au MIT, le célèbre Massachussetts Institute of Technology, une école parmi les plus réputées du monde. Elle s’y implique dans la vie estudiantine pour faire progresser la cause de l’inclusion et de l’équité, dont elle est elle-même le parfait exemple : les maths demeurent encore largement dominées par les hommes blancs, pour des raisons autres qu’une simple aptitude pour les sciences exactes. Ces raisons-là, on peut les modifier afin d’ouvrir ce domaine aux autres ethnies et aux femmes. Après la complétion de ses études, Rosalie enseigne à Harvard durant 5 ans puis rentre au pays. Depuis 3 ans, elle est chargée d’enseignement à McGill où elle poursuit son implication dans les causes sociales.
Rosalie est aussi une sportive accomplie, un autre préjugé de tombé concernant les agrégés en mathématiques, qu’on imagine en blouse blanche, penchés sur des équations interminables et se cognant aux portes par distraction! Dès son retour au pays, Rosalie s’est établie à Verdun, dont les parcs, les berges du fleuve et le fleuve lui-même lui fournissent tout ce dont elle a besoin pour la pratique de multiples sports qu’elle affectionne tant.
Sous la bannière du mouvement Alternative socialiste, Rosalie œuvre surtout dans le cadre de la campagne Nos quartiers ne sont pas à vendre, un mouvement coordonné centré sur la problématique du logement. Selon Rosalie, tout comme la santé et l’éducation, le logement devrait être traité comme un besoin essentiel, affranchi de lois de marché, qui en font un terrain de la spéculation immobilière motivée par le profit. Une série de mesures concrètes est proposé par ce mouvement, notamment la construction de logements publics, financée par la taxation de grandes entreprises et de paradis fiscaux; récupération, mise en état et location d’immeubles inoccupés et abandonnés; arrêt immédiat de rénovictions et, enfin, le contrôle accru des loyers.
Rosalie, une femme de tête, de cœur et d’engagement, a tous les atouts pour provoquer les changements souhaités : de la passion, de la vision, de l’intelligence et… une oreille musicale, qu’elle exerce avec sa guitare. Vous pouvez d’ailleurs apprécier sa voix sur les vidéos de sa page Facebook. Tout porte à croire que nous entendrons parler d’elle souvent et peut-être qu’elle pourra même retenter sa chance aux prochaines élections – la politique reste un outil puissant, s’il se trouve entre de bonnes mains, et il est difficile d’imaginer les meilleures que celles de Rosalie.
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