À l’occasion du 35e anniversaire de l’organisme, deux musiciennes « chouchou » du public, Natalie Choquette et Florence K, se sont réunies
le 19 décembre dernier, dans les locaux de l’organisme,
au 1195 de l’Église à Verdun, pour livrer un message d’espoir
sur la santé mentale.
C’est en paroles, en chansons et en humour, que mère et fille ont raconté le dur combat qu’elles ont livré ensemble contre la maladie mentale. Toutes deux ont traversé des zones d’ombres et de turbulences ; toutes deux ont sombré dans l’obscurité. Maintenant passées de l’ombre à la lumière, Nathalie et Florence en avaient long à dire sur cette expérience. Oui ! Il est possible de vivre et s’épanouir avec un trouble de santé mentale quand on accepte d’aller chercher de l’aide. Cette aide, on peut aussi la trouver chez PABEMSOM, spécifiquement pour les membres de l’entourage.
Cela n’a pas toujours été le cas ! Il y a 35 ans, quand la maladie mentale frappait, cela marquait la première étape d’un long et pénible parcours pour les membres de l’entourage d’une personne souffrant d’un trouble mental. Déni, incompréhension, impuissance, silence, préjugés et isolement allaient les faire dévier de leur trajectoire de vie et les plonger dans l’obscurité la plus totale. À l’époque, on ne parlait pas de santé mentale et encore bien moins de maladie mentale. En l’absence de ressources, les sentiments de honte et de culpabilité vécus par les membres de l’entourage ne faisaient que s’ajouter à la détresse de voir un être cher, souffrir.
Des membres de l’assistance.
L’équipe de PABEMSOM
en compagnie de Natalie Choquette, Florence K,
Au premier plan: Suzanne Doray (directrice générale);
Camille Audit-Leclerc (responsable des médias
sociaux programme jeunesse).
Derrière, Josée Leroux (paire aidante famille),
Keshia Pierre (responsable du programme Adultes),
Funmilayo Sonnus (intervenante psychosociale
programme Jeunesse).
Véronique Tremblay (conseillère municipale),
Marie-Andrée Mauger (mairesse de Verdun),
Jean Petrie (président du CA de PABEMSOM),
les artistes Nathalie Choquette et Florence K,
et Suzanne Doray (directrice générale PABEMSOM).
En 1988, quelques audacieux, encouragés par une infirmière de l’Institut Douglas à Verdun, décidaient d’agir et de défier les tabous en se regroupant dans des locaux mis à leur disposition par l’institution. Ensemble, ils allaient donner naissance à Parents et amis du bien-être mental du sud-ouest de Montréal (PABEMSOM). Le 12 décembre 1988, le petit groupe obtenait ses lettres patentes. Désormais, les parents et les amis du bien-être mental de Verdun, mais aussi ceux de Lasalle, de Lachine et du Sud-ouest allaient pouvoir s’entraider, briser le mur du silence et espérer le retour de la lumière dans leur vie. Aujourd’hui, presque jour pour jour après sa création, l’organisme fête 35 ans d’entraide.
Nathalie Choquette
et Florence K en prestation
À ce jour, non seulement est-il possible de parler de maladie mentale et de santé mentale, mais on parle de plus en plus, de rétablissement et d’espoir. Tel était le message destiné aux membres de PABEMSOM, en ce 35e anniversaire.
Longue vie à PABEMSOM !
Les membres du personnel
- Suzanne Doray, directrice générale ;
- Keshia Pierre, intervenante psychosociale/responsable communautés culturelles et employeurs ;
- Isabel Andrade, intervenante psychosociale : responsable de la formation des membres et au Programme de répit ;
- Funmilayo Sonnus, intervenante psychosociale/responsable du dossier des jeunes ;
- Camille Audit-Leclerc, responsable des médias sociaux ;
- Josée Leroux, paire aidante, famille.
Les membres du Conseil d’administration
- Jean Petrie, président
- Annie Robert, vice-présidente/secrétaire
- Dominique Duquesne, trésorière
- Nathalie Marois, administratrice
- Mélissa Bellerose, administratrice
Biographies
Natalie Choquette, la mère
Soprano multilingue pas comme les autres. Depuis plus de vingt ans, elle allie à merveille son formidable humour à l’opéra. Douée d’une voix remarquable, elle se glisse dans la peau de divas comiques et excessives, réunissant avec brio le rire et l’émotion. Elle donne au mot « diva » un tout autre sens, contribuant à rendre l’art lyrique plus accessible sans lui faire perdre de son lustre. (source : www.nataliechoquette.ca/bio)
Florence K., la fille
L’univers créatif de la polyglotte Florence K est l’un des plus personnels et des plus intimes qui soient. En se frottant aux musiques latines et à la bossa-nova brésilienne avec des musiciens chevronnés, ses concerts ajoutent une touche d’exotisme qui lui sied à merveille. Florence prend de l’assurance sous les projecteurs. Il n’y a pas de malentendu ni de faux-semblant. (source : www.florencek.com/bio)
Source PABEMSOM