Un texte de Pierre Lussier
C’est la question qu’on peut se poser à propos du choix d’un site pour le futur centre aquatique de Verdun. Comment ne pas déplaire aux gens de L’Île-des-Soeurs et de la terre ferme de Verdun, sinon en considérant d’autres étapes à franchir, notamment l’évaluation par la Ville-Centre qui doit déterminer la répartition du financement des grandes infrastructures dans les 19 arrondissements.
Pas facile pour la mairesse Mauger de trancher, d’autant plus qu’on espère également obtenir une subvention du ministère de l’Éducation, dans le cadre d’un programme de financement des infrastructures sportives. À ce chapitre, c’est un secret de polichinelle que le secteur du parc Arthur-Therrien est voisin de l’école secondaire Monseigneur-Richard qui a perdu sa piscine intérieure avec l’aménagement d’une salle de spectacle par-dessus l’ancien bassin. On peut croire que le ministère de l’Éducation appréciera la proximité de l’ÉSMR, mais tout celà reste à voir.
Et l’étude menée par une firme d’ingénierie sur la possibilité de recouvrir la piscine extérieure du Centre Elgar en 2008, doit être mise à jour. La mairesse a assuré l’assistance qu’elle tiendra une rencontre pour parler de ces dossiers dans le premier trimestre de 2024. À suivre.
Une passerelle, mais pas pour demain
En marge d’une étude de préfaisabilité connue des membres du conseil depuis plusieurs mois, la mairesse confirme le choix d’un scénario permettant la circulation des piétons et des vélos ainsi que le passage de véhicules d’urgence en cas de besoins. L’idée d’un pont entre L’Île et la terre ferme remonte aussi loin qu’à l’époque où Raymond Savard était maire de Verdun. L’idée est restée lettre morte pendant des décennies… De nos jours, on souhaite restreindre ce lien à une passerelle, et la mairesse Mauger a parlé d’un projet de plus de 50 millions de dollars que l’arrondissement ne pourra réaliser seul, sans l’aide de la Ville et des gouvernements supérieurs, pas avant plusieurs années. Une séance d’information sera tenue à ce sujet et d’autres au cours du premier trimestre de 2024.
Des revenus attendus
L’installation de 200 parcomètres sur la terre ferme et à L’Île-des-Soeurs permettra à l’arrondissement de toucher de nouveaux revenus en marge de l’entente avec l’Agence de mobilité durable qui gère les stationnements. Mme Mauger a parlé de 65 % des recettes attribuées à l’arrondissement et 35 % à l’Agence. La mairesse ne cache pas les besoins financiers importants de l’arrondissement pour l’aménagement des berges et la réfection de stationnements hors rue.
Incivilités, vandalisme et exaspération des automobilistes
Est-ce qu’on peut parler d’incivilités lorsque des jeunes hockeyeurs s’accaparent de la patinoire Bleu Blanc Bouge pour exercer des tirs au but, alors que des patineurs souhaitent simplement profiter de cette glace pour faire du patinage libre… en famille. Louise Constantin a fait part des dangers et elle a dit souhaiter qu’on respecte les heures de patinage libre au parc Willibrord.
En fait de vandalisme, il semble que des plantations effectuées récemment lors du réaménagement du parc Lacoursière et la remise état du lac, ont été l’objet de vols ou de saccage, et ce ne sont sûrement pas des castors qui ont fait le coup. Rappelons que les yeux des gens du voisinage sont précieux alors qu’il n’y a aucune surveillance des lieux à l’aide de caméras.
Toujours à L’Île-des-Soeurs, des gens se plaignent d’un aménagement routier à proximité de l’école des Marguerites. Le boulevard de L’Île-des-Soeurs rétrécit soudain à une voie à l’aide de bollards fixés dans la chaussée. Le conseiller Gratton et la mairesse ont expliqué que les voitures s’arrêtaient à la traverse de piétons, près de l’école, mais avec deux voies de passage, les automobilistes dans la ligne de gauche ne voient très bien la présence d’un piéton caché par la voiture dans la ligne de droite, d’où les risques d’accident. En réduisant à une voie de passage, on ralentit le trafic et on protège les piétons, en l’occurrence les écoliers. Des gens de L’Île se plaignent du ralentissement de la circulation qui se fait au compte-gouttes. Par ailleurs, l’installation de feux de circulation sur la Place du Commerce à la hauteur du passage pour se rendre à la gare du REM, semble apprécier les usagers du transport en commun.
Un résident de la rue Galt, entre Wellington et LaSalle, a fait remarquer que le parc Monseigneur Langlois était bien utilisé par les familles, mais qu’il n’était pas très aménagé. Il n’y a pas de clôture pour éviter la sortie imprévue de jeunes enfants et pas assez de bancs pour les parents. On aimerait également que l’arrondissement installe des balançoires.
(D’autres informations sur cette assemblée seront publiées dans une prochaine édition)