Un billet de Jean-Guy Marceau
C’est parti. Le vert pétant des gazons, les tulipes qui déjà flétrissent, et les jeunes feuilles qui dansent sur les branches, nous rappellent que le printemps
est au rendez-vous. Après un hiver « ordinaire », il est maintenant le temps de faire la mise au point du vélo — merci Cycle Campus-Verdun — et de procéder à l’achat des « tites » fleurs pour le jardin.

On a hâte que la Well se laisse marcher dessus et que Boboule déborde de clients à la dent sucrée. Pour notre moral, il est difficile de trouver meilleur remède qu’une promenade au bord de l’eau, qu’un petit café à la Base ou qu’un lunch sur le pouce avec l’être-aimé sur l’une de nos belles terrasses. C’est le temps aussi de faire le ménage. Du ménage dans la maison et dans notre tête. Le petit chandail de laine trop petit pour vous, et que vous n’avez pas porté depuis 2001, il est temps de lui dire adios ! Même chose pour la jupe en terre cuite et la robe de chambre trouée que vous chérissez depuis votre secondaire… Allez, faites de la place dans le placard. Sur le territoire, il y a des organismes sérieux qui récupèrent nos meubles et/ou vêtements encore propres, des accessoires de maison utiles et des choses que vous ne voulez plus. Bien sûr, il n’y a pas que Renaissance ! Sur internet — vous savez, cette chose devenue indispensable — vous trouverez l’organisme qui vous convient…
…plusieurs personnes nous tirent tellement de jus, des fausses amitiés, où il faut se mettre en mode écoute pendant des heures…
Du ménage !
Que dire de notre ménage intérieur ! Dans notre tête, j’veux dire ! Faire un petit bilan des choses à changer, des habitudes nocives, des amitiés toxiques, des manies dangereuses et des « je vais faire ça plus tard ». Plus tard, c’est aujourd’hui. Je pense que l’on peut changer les choses ; je pars du principe que l’amélioration continue, c’est pas juste bon pour le service à la clientèle ! Je pense aussi que plusieurs personnes nous tirent tellement de jus, des fausses amitiés, où il faut se mettre en mode écoute pendant des heures, être toute oreille pour des gens négatifs qui n’en valent pas la peine !

On passe à un autre appel. Se prendre en main physiquement, marcher, courir, pédaler, nager, bien se nourrir, tout de suite, pas dans un mois… Facile à dire Monsieur le moraliste ! Ce que je dis, vous le pensez sûrement ! Un pas à la fois.
Vous conviendrez avec moi que c’est libérateur de se débarrasser des choses inutiles, de s’alléger du poids d’autres choses et des personnes encombrantes. Ça fait du bien… Y a vraiment pas de mal à se faire du bien.
Faire de la place pour faire entrer le bonheur.
Bon ménage !