Marek Zielinski
La silhouette, élégante et légère, de nouvel immeuble au coin du boulevard Lasalle et de la rue de l’Église offre une place de choix à l’Œufrier, le dernier né de la chaîne de restaurants spécialisés dans le déjeuner et le dîner. Il s’agit de la 37e succursale de cette marque, lancée en 1995, et qui prend de l’expansion chaque année – et la tendance semble même s’accélérer. L’endroit est idéal pour ce genre d’établissement, directement sur le chemin de la plage et de l’Auditorium, avec un trafic piétonnier important. Les trois coins du croisement entre boulevard Lasalle et de la rue de l’Église sont désormais occupés par les restaurants, ce qui en fait un pôle alternatif à la rue Wellington pour la gastronomie à Verdun.
Julien Gonzalez, le très sympathique et très occupé gérant de l’Œufrier, nous a reçu entre deux coups de fil pour nous inviter le 31 juillet à l’ouverture officielle, qui promet de l’ambiance enjouée avec la présence d’un dj et un tirage au sort avec des prix intéressants. Le party durera toute la journée et mettra l’Œufrier définitivement, nous en sommes sûrs, sur la carte de Verdun.

Ouvert depuis à peine une semaine, le restaurant attire déjà de nombreux clients, qui sont tout d’abord venus par curiosité, mais qui reviennent pour la qualité du service et pour les plats qui sauront satisfaire tous les goûts. Il vous suffit de consulter le menu qui, comme le nom du resto laisse deviner, est basé sur les œufs sous toutes les formes, mais pas exclusivement. Il vagabonde un peu partout pour offrir une panoplie des plats aux noms imaginatifs qui font souvent allusion aux réalités bien montréalaises. Fous rires garanti dès la commande des plats, et bonne chance aux employés qui devront traduire ces envolées poétiques en langage gastronomique ! Ils sont une bonne vingtaine à veiller sur le confort des clients dans un cadre moderne, lumineux et accueillant, qui ouvre ses portes dans la semaine dès 6 heures du matin jusqu’à 15 heures (cet horaire est décalé d’une heure les fins de semaine – de 7 à 16 heures).
Pourquoi Verdun? « C’est un quartier populaire, et ce genre d’établissement se marie bien avec ça », nous explique Julien. Il en a l’expérience, étant propriétaire d’un autre restaurant dans le quartier d’Hochelaga. Son épouse et partenaire en affaires, Catherine Pariseau-Lamoureux, connait bien notre arrondissement. Son père pourvoie à nos besoins en bricolage et rénovation via le magasin Rona sur Wellington depuis des nombreuses années déjà.

La venue de l’Œufrier dans notre arrondissement confirme l’attrait que Verdun exerce désormais à l’échelle de la province. Bienvenue et longue vie à l’Œufrier qui comble un besoin en restauration du jour et apporte une touche particulière au paysage gastronomique verdunois.