Par Marek Zielinski
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En poussant la porte de la succursale de la Caisse Desjardins sur la rue Wellington, vous allez être reçus par le beau sourire de Lina Maria Cana, qui nous offre un peu de soleil et de chaleur de sa Colombie natale. Ne vous laissez pas tromper par son allure juvénile, Lina Maria compte une solide expérience de service à la clientèle (11 ans) et en services financiers (cinq ans).
Pourtant, son parcours est à la veille de prendre son vrai envol : elle est en dernière année du BAC en administration, concentration finances et planification financière. Espérons que sa carrière se fera au sein de la Caisse Desjardins, dont elle fait partie depuis le mois de décembre 2021. N’habitant pas à Verdun, Lina Maria apprécie pourtant notre quartier pour son ambiance chaleureuse et se dit heureuse de pouvoir assister et aider les gens de l’arrondissement dans leurs différents besoins financiers.
La pandémie a limité la fréquence de contacts personnels un peu partout, et ceci est particulièrement vrai pour le secteur des services bancaires. On y va le moins souvent possible, découragés par les files d’attente dehors, et uniquement en cas d’absolue nécessité. Le numérique est désormais prédominant dans les transactions et opérations bancaires, au grand dam de ceux qui ont du mal à s’y adapter. Aider ces gens constitue pour Lina Maria une source de joie et lui permet de mettre en œuvre ses compétences en service à la clientèle.
Trouver sa place – voici l’enjeu majeur pour chaque individu à l’époque marquée par une mobilité exceptionnelle de personnes à l’échelle mondiale. « Il faut toujours rester soit même, garder les valeurs du pays d’origine est important, mais apprendre les valeurs de notre pays d’accueil est essentiel. Il ne faut pas comparer les deux pays, car il y aura toujours des choses qu’on aime plus et d’autres moins », conseil que Lina Maria offre aux immigrants et qu’elle s’efforce d’appliquer dans sa propre vie. Elle doit s’appuyer sur la capacité de chacun à s’ouvrir sur l’autre, à embrasser la culture du pays d’accueil, sans pour autant de renoncer ou encore moins renier ses racines.
« Il est normal de ne pas savoir ce qu’on veut faire dans la vie dès qu’on finit le secondaire, poursuit Lina Maria, il est normal que des personnes prennent plus de temps pour trouver leur parcours professionnel. Il ne faut pas s’inquiéter, chaque expérience de vie est un atout dans chaque parcours ».
Réussir dans la vie ou réussir sa vie : la différence entre les deux concepts est capitale. Le premier se fait selon les critères des autres, de la société, tandis que le deuxième n’implique que l’individu et ses critères à lui. Parions que Lina Maria est en voie de réussir sa vie, car selon elle : « Chaque chose se place au moment adéquat et il ne faut jamais abandonner ses aspirations personnelles et professionnelles ».
Chapeau aux gens et aux lieux de ma communauté
