Le projet de 57 unités compte 13 dérogations aux règlements de zonage en vigueur
Huit des 13 dérogations sont sujettes à l’approbation référendaire :
- Classes d’usages du groupe habitation – h4 multifamiliale ;
- Nombre maximal de logements ;
- Marge minimale avant ;
- Marge minimale arrière ;
- Hauteur maximale en étages et en mètres ;
- Rapport bâti-terrain maximal ;
- Coefficient d’occupation au sol maximal ;
- À l’article 85 – occupation des cours comme cour arrière;
Le projet déroge aussi aux dispositions suivantes:
- À l’article 94 – pente moyenne maximale d’une rampe est de 10 % ;
- À l’article 95 – largeur minimale de la porte de garage est de 4 mètres ;
- À l’article 108.1 – espace libre de 2 mètres adjacent à une case vélo ;
- À l’article 114 – espace libre résiduaire supportant un aménagement paysager ;
- À l’article 75 – métal employé pour les écrans au 4e étage.
Les citoyens de Verdun se sont exprimés démocratiquement. Ils ont respecté les règles. Leur verdict appelle à l’ouverture d’un registre qui pourrait déboucher sur un référendum.
Il est difficile de comprendre pourquoi la mairesse Mauger a décidé de retirer le projet uniquement pour renégocier la marge arrière.
Comme mentionné dans ExploreVerdunIDS.com : « En retirant le projet, les opposants devront réévaluer le projet modifié qui sera à nouveau à l’ordre du jour, et décider d’une action ».
Il reste toujours sept (7) autres dérogations qu’il faudrait aussi corriger.
Bonne chance à la mairesse si elle pense aussi pouvoir convaincre le promoteur de réduire son projet de 57 unités à seulement six (6).
Lors de la prochaine mouture du projet, les citoyens de Verdun devront décider si, de nouveau, ils souhaitent reprendre toutes les étapes à zéro.
Lorsqu’un projet est jugé socialement inacceptable par les citoyens, l’Administration répond que le projet est de plein droit et que rien ne peut changer cela.
Ici, le projet déroge à 13 dispositions règlementaires et l’Administration décide inopinément d’annuler la résolution qui ouvrirait le registre.
Cela a pour effet de donner une seconde chance au promoteur et de reporter le projet, tout en déboutant les citoyens qui s’y sont démocratiquement opposés.
- Bernard Tessier