Le Club de karaté Montréal JKA Shotokan bien caché à
l’intérieur du Club de tennis
Texte et photos de Fernand Lavigne
Le Club de karaté JKA a à sa tête une personne forte (dans tous les sens du terme, il est ceinture noire), mais surtout passionnée. M. Sahrokh Hoghooghi est le fondateur du Club JKA. Son club est situé vraiment à l’arrière des installations de tennis à L’Île. Je dirais que c’est tout le contraire d’avoir pignon sur rue ! Malgré ce caractère secret caché dans le club de tennis, JKA compte plus ou moins 100 membres âgés de 6 à 74 ans. Quant au nombre d’instructeurs, le nombre varie. En effet, toute personne possédant une ceinture noire peut enseigner, mais le nombre de tels détenteurs est assez élevé pour assurer une formation adéquate des membres plus jeunes.
Le JKA de L’Île-des-Sœurs existe depuis 1994 et a la réputation de créer des karatékas hautement disciplinés pour tous les âges, c’est aussi un dojo (gymnase) familial dans lequel parents et enfants peuvent s’entraîner ensemble dans une atmosphère amicale, mais sérieuse et hautement spirituelle.
Sahrokh Hoghooghi
Le directeur, et membre fondateur du Montréal JKA Shotokan, Sahrokh Hoghooghi a connu un parcours extraordinaire. Voici les principales étapes :
- A été initié au monde du karaté en 1973 pendant son adolescence.
- A ensuite rejoint le Japan Karate Association (JKA), ainsi que la Karate Union of Great Britain (KUGB), à Exeter, en Angleterre.
- A été sélectionné pour intégrer l’équipe du sud-ouest britannique.
- A ensuite déménagé à Montréal, en 1980 et, quatre ans plus tard, il devenait membre de l’équipe provinciale du Québec.
- De 1994 à 1998, il a fait partie de l’équipe canadienne et a concouru au niveau mondial à Philadelphie, aux États-Unis, à Osaka, au Japon, et à Goussainville, en France.
- En 1994, a ouvert le club de Karaté Île-des-Sœurs-JKA.
n dojo familial dans lequel parents et enfants peuvent s’entraîner ensemble dans une atmosphère amicale, mais sérieuse et hautement spirituelle. Le dojo accueille des élèves âgés de 6 à 74 ans. En 2010, The
Les trois détenteurs d’une ceinture noire et champions de la classe KATA, ils sont Parsa Senobar, Ranbir Vidyarthi et Nicolas Fluet.
La philosophie du karaté
M. Hoghooghi, notre interlocuteur, a bien compris que les connaissances en karaté du représentant d’Explore étaient limitées comme celles du commun des mortels. Il a cru bon de préciser avec justesse que :
« Le Karaté est un art physique hautement dynamique, un entraînement complet de l’esprit ainsi que du corps. Vous pouvez développer votre force, votre caractère, votre discipline et votre confiance en vous tout en gagnant en agilité, endurance, coordination et vitesse.
Surtout, l’affirmation de soi est la plus significative : « La « victoire » en soi n’est pas le but ultime du Karaté ».
La fille de M. Hoghooghi, Melody, a accepté ces théories et elle pratique le karaté depuis son jeune âge.
Un photo d’action, avec les jeunes Daniel Lopez et Sofia Metz.
Reconnaissance nationale et internationale
Le JKA a des objectifs bien à l’extérieur des limites du club de tennis. Récemment, les représentants du club (au hockey on dirait « porte-couleurs ») ont participé à des compétitions nationales et internationales en remportant plusieurs championnats. Il est important de spécifier que pour participer à ces compétitions, une organisation nationale et internationale (le club est sous la juridiction de la Japan Karate Association), doit exercer une supervision stricte des clubs tant au niveau des entraîneurs, des juges et des surveillants.
On s’attend à participer à, au moins, deux compétitions internationales cette année et possiblement même aux Jeux olympiques. Entretemps, le club a été approché pour figurer dans un film basé sur le karaté dont la vedette serait Jackie Chan. J’ai demandé à M. Hoghooghi qui personnifierait peut-être M. Miaghi dans Karaté Kid 😊.
Mentionnons que le nom d’un entraîneur ayant contribué à l’organisation des compétitions est M. Pablo Metz. Il est ceinture noire 3e Dan et a été actif dans le dojo au cours des 30 dernières années.