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Vendredi, 13 décembre 2024

Le PQ s’engage à améliorer les conditions de vie des aînés

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, et la députée de Gaspé, porte-parole en matière d’habitation et d’affaires municipales, Méganne Perry Mélançon, ont présenté ce matin le plan Vivre et vieillir avec dignité, qui rassemble plus de 30 propositions pour améliorer les conditions de vie des aînés au Québec.

En bref

  • Le Québec fait partie des États dont le vieillissement de la population est le plus marqué ; en 2030, près du quart des Québécois auront plus de 65 ans ;
  • La CAQ et le Parti libéral du Québec ont successivement échoué à améliorer les conditions de vie des aînés ; ceux-ci ne cessent de s’appauvrir et, surtout, la vision centrée sur l’institutionnalisation a détourné le regard des réels besoins des aînés qui vivent chez eux ;
  • Le Parti québécois dépose un plan de plus de 30 propositions en vue d’offrir un avenir meilleur aux aînés du Québec.

Après quatre années au pouvoir, le bilan du gouvernement quant à l’amélioration des conditions de vie des aînés du Québec est plus que mince. « Le gouvernement actuel ne voit qu’une seule chose : parker les aînés dans des CHSLD ou des maisons des aînés ; il fait complètement fi de la très grande majorité qui souhaite tout simplement demeurer à la maison et participer à la société. Oui, les établissements de soins existeront toujours mais, notre vision, c’est de s’assurer que les Québécois de 65 ans et plus vivent dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire qu’ils sont autonomes, entourés et bien chez eux. Pourtant, actuellement, plus de 40 000 Québécois sont en attente de soins à domicile », a souligné le chef du PQ.

Le plan déposé jeudi matin est orienté autour de quatre axes :

  • Vivre chez soi ;
  • Pour une participation et une mixité sociales accrues ;
  • Freiner l’appauvrissement ;
  • Protection des droits.

« Le gouvernement et les villes ont un grand rôle à jouer afin d’améliorer, d’abord, l’accès aux soins à domicile, pour éviter aux aînés d’aller vivre dans un établissement pour une légère perte d’autonomie, mais, aussi, de faire tomber tous les obstacles de la vie quotidienne qui font en sorte que vivre ou se déplacer de manière autonome deviennent des enjeux », a de son côté expliqué Méganne Perry Mélançon.

Le Parti québécois n’oublie pas que les conditions de vie des aînés sont d’abord régies par des questions financières, alors qu’ils sont nombreux à avoir connu un appauvrissement au cours des dernières années, que 60 % d’entre eux vivent avec moins de 30 000 $ par année, et que 20 % n’atteignent pas le seuil de « revenu viable » devant leur permettre de vivre dignement.

Comme il l’a déjà fait par le passé, le Parti québécois continue de se battre pour assurer les rentes des retraités dont l’employeur a fait faillite, et il souhaite aussi offrir un complément de 1000 $ au pouvoir d’achat aux aînés avec de petites retraites.

« Nous parlons de personnes qui ont travaillé toute leur vie et qui vivent avec une pension de vieillesse qui, elle, n’est pas indexée au coût de la vie actuel. Si on s’assure de la santé financière des aînés, c’est toute la société qui en bénéficie », a conclu Paul St-Pierre Plamondon, avant d’ajouter que le Québec a le devoir de protéger du mieux qu’il peut les aînés.

Le Parti Québécois rappelle, en terminant, qu’il milite depuis des années pour améliorer les droits des aînés ; cela passe entre autres par la création d’un poste de protecteur des aînés.

Pour lire le plan, cliquez ici.

(Source : Parti québécois)

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